Le champ perceptuel du bien-être chez les acteurs familiaux touchés par le diabète d’un enfant. Rapport de recherche subventionnée par le FQRSC

Le champ perceptuel du bien-être chez les acteurs familiaux touchés par le diabète d’un enfant. Rapport de recherche subventionnée par le FQRSC

Le champ perceptuel du bien-être chez les acteurs familiaux touchés par le diabète d’un enfant. Rapport de recherche subventionnée par le FQRSC

Le champ perceptuel du bien-être chez les acteurs familiaux touchés par le diabète d’un enfant. Rapport de recherche subventionnée par le FQRSCs

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Référence bibliographique [5299]

Jutras, Sylvie. 2002. Le champ perceptuel du bien-être chez les acteurs familiaux touchés par le diabète d’un enfant. Rapport de recherche subventionnée par le FQRSC. Montréal: Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Les objectifs de l’étude sont de :
- décrire le champ perceptuel du bien-être chez les trois catégories d’acteurs familiaux en référence à soi-même, sa famille et sa communauté;
- mettre en relation diverses dimensions des cognitions intra-individuelles liées au bien-être;
- comparer, dans l’ensemble de l’échantillon, les cognitions liées au bien-être en fonction des catégories d’acteurs familiaux;
- explorer d’éventuelles variations chez une catégorie d’acteurs en fonction de caractéristiques individuelles pertinentes. » (p. 3)

2. Méthode



Échantillon/Matériau :
« L’échantillon se compose de 55 familles dans lesquelles un enfant diabétique est diagnostiqué depuis au moins un an. Dans chaque famille, la mère, l’enfant diabétique et son frère ou sa soeur ont été interviewés. » (p. 4)

Instruments :
« Trois questionnaires inédits ont été élaborés, un par groupe de répondants. » (p. 4)
Type de traitement des données :
Analyse de contenu et analyse statistique

3. Résumé


« L’étude porte sur les perceptions liées au bien-être dans les familles touchées par le diabète infantile. La gestion de cette maladie chronique constitue un processus complexe et exigeant. Comment les enfants diabétiques, leurs mères et leur fratrie perçoivent-ils leur potentiel d’action pour favoriser le bien-être des membres de la famille? Pour répondre à cette question, des interviews individuelles avec ces trois groupes ont été menées auprès de 55 familles avec enfant diabétique de 8 à 17 ans. Les propos des répondants ont été enregistrés, retranscrits et soumis à une analyse de contenu classique, en assurant la fiabilité du codage des unités d’information.
Plusieurs thématiques sont examinées dans l’étude. Le présent rapport synthétise les résultats en ce qui concerne plus spécifiquement la conception du bien-être des enfants, les difficultés associées au diabète infantile au sein de la famille et le soutien de la communauté au bien-être des enfants diabétiques. L’aspect le plus prégnant de la définition du bien-être d’un enfant, comme d’un enfant diabétique, est l’attitude positive, c’est-à-dire la joie de vivre, le sens de l’humour, la bonne humeur. Les répondants décrivent ce qu’est le diabète en traitant principalement des répercussions sur la vie quotidienne, des caractéristiques de la maladie et de ses répercussions psychoaffectives. Les enfants justifient l’auto-évaluation de leur bien-être en évoquant le bon fonctionnement dans les sphères familiale, sociale et scolaire, de même que l’attitude positive et les manifestations de bien-être. Aux yeux des enfants, trois conséquences du bien-être ressortent : le bon fonctionnement, l’attitude positive et l’absence de problèmes liés au diabète. Les principales difficultés soulevées par le diabète et éprouvées personnellement sont les répercussions du diabète sur la vie quotidienne, les répercussions psychoaffectives et les contraintes. Les trois groupes de répondants perçoivent que l’enfant diabétique vit des contraintes diverses et des problèmes liés aux injections d’insuline. La tâche de parent d’un enfant diabétique est évaluée comme plus ou moins difficile en fonction des répercussions du diabète sur le quotidien, de la présence de soutien et des difficultés psychoaffectives éprouvées. Quelques répercussions positives du diabète sont perçues : l’amélioration de l’alimentation, le soutien reçu, le fait de mieux savoir apprécier la vie. La communauté peut soutenir ou entraver le bien-être des enfants diabétiques. Les amis apportent du soutien affectif et on apprécie qu’ils soient bien informés quant au diabète. Par contre, certains camarades ne donnent pas le soutien affectif voulu ou exercent une mauvaise influence. Le personnel, l’environnement social, le soutien instrumental et la souplesse de l’école favorisent le bien-être de l’enfant diabétique; quelques entraves proviennent du personnel, du manque de soutien et des amis. Les apports du quartier proviennent de l’environnement social : le fait que ce milieu soit cordial, bien informé quant au diabète et que d’autres enfants s’y trouvent, comme de l’environnement physique : activités ou aires de jeux pour les enfants, accessibilité de lieux fréquentés et agréments environnementaux. Le quartier ne semble pas présenter d’entraves particulières. » (pp. 11-12)