''Visa le noir, tua le blanc'' : De fausses allégations d’inceste sous l’angle des transmissions intergénérationnelles

''Visa le noir, tua le blanc'' : De fausses allégations d’inceste sous l’angle des transmissions intergénérationnelles

''Visa le noir, tua le blanc'' : De fausses allégations d’inceste sous l’angle des transmissions intergénérationnelles

''Visa le noir, tua le blanc'' : De fausses allégations d’inceste sous l’angle des transmissions intergénérationnelless

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Référence bibliographique [5275]

Lafortune, Denis. 2002. «''Visa le noir, tua le blanc'' : De fausses allégations d’inceste sous l’angle des transmissions intergénérationnelles ». Adolescence, vol. 20 no 1, p. 65-80.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
À partir d’un cas clinique, l’auteur propose une réflexion autour du thème du mensonge, plus précisément le texte s’articule autour de la problématique des fausses allégations d’inceste.

Questions/Hypothèses :
« Les abus sexuels, la question de leur réalité ou non, occupent depuis toujours une place importante, voire même fondatrice dans la théorie psychanalytique (Lamour, 1992; Lebovici, 1987). Cournut (2000) écrit que les hypothèses théorico-cliniques portant sur les enjeux intergénérationnels ’ne sont évidemment pas objectivables directement. Elles sont le fruit de déductions [...], nous nous trouvons dans du non reproductible et de l’invérifiable’. Les transmissions intergénérationnelles aliénantes que nous posons ici comme hypothèse se situent sur deux registres. Le premier concerne le droit à la sexualité. [...] Le second est plus archaïque et concerne le droit à la vie, à une existence séparée et à une identité propre. » (p. 78)

2. Méthode



Échantillon/Matériau :
Un cas clinique

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


« Un nombre substantiel d’allégations de sévices sexuels s’avèrent fausses lorsque se conclut l’enquête. Près de 35% des accusations portées dans un contexte familial ou quasi familial (c’est-à-dire les familles reconstituées) sont jugées sans fondement. Cet article est consacré aux allégations d’une adolescente de quinze ans qui s’avéreront fausses quant aux gestes attribués au père, mais qui seront néanmoins révélatrices de certaines vérités familiales. À partir de cette situation clinique troublante, nous proposerons quelques réflexions autour du ’vrai’ au sens de la sincérité de l’adolescente, du ’vrai’ au sens de la vraisemblance et l’interprétation de la réalité, des transmissions intergénérationnelles et du passage à l’acte en tant que moment critique pour l’activité de représentation, non seulement de l’adolescente mais aussi des parents. » (p. 210)