L’enjeu spirituel des enfants non baptisés : la protection des enfants à naître et des nouveau-nés dans le gouvernement de Montréal, 1693-1760

L’enjeu spirituel des enfants non baptisés : la protection des enfants à naître et des nouveau-nés dans le gouvernement de Montréal, 1693-1760

L’enjeu spirituel des enfants non baptisés : la protection des enfants à naître et des nouveau-nés dans le gouvernement de Montréal, 1693-1760

L’enjeu spirituel des enfants non baptisés : la protection des enfants à naître et des nouveau-nés dans le gouvernement de Montréal, 1693-1760 s

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Référence bibliographique [522]

Poirier, Nathalie. 2010. L’enjeu spirituel des enfants non baptisés : la protection des enfants à naître et des nouveau-nés dans le gouvernement de Montréal, 1693-1760 . Québec: Septentrion.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure s’intéresse à l’attitude de « [...] la justice du gouvernement de Montréal sous le Régime français [par rapport aux] cas impliquant des enfants à naître et des nouveau-nés. » (p.19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Sources manuscrites provenant des Archives nationales du Canada et des Archives nationales du Québec
- Sources imprimées
- Correspondance
- Rapports du Conseil souverain
- Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Entre 1693 et 1760, le tribunal royal de Montréal a traité diverses causes impliquant directement ou indirectement des enfants à naître et des nouveau-nés. Les grossesses cachées, les avortements, les infanticides et les abandons ou encore la violence envers les femmes enceintes et les viols faisaient hélas partie du quotidien. Ces crimes étaient perçus comme étant très graves parce qu’ils privaient un être de la vie, mais surtout parce qu’ils risquaient ainsi d’empêcher l’âme de l’enfant d’entrer au paradis, la condamnant à errer dans les limbes pour l’éternité. L’Église, appuyée par le gouvernement, entendait donc sévir durement. Mais en réalité, la répression de ces crimes s’avéra plutôt limitée. En considérant l’enfant à naître et le nouveau-né dans la procédure judiciaire en Nouvelle-France, [l’auteure] s’attarde sur les attitudes adoptées par les autorités coloniales face à l’enfance et contribue à déterminer l’importance que la société accordait à la vie de ces être fragiles. » (quatrième de couverture)