La paternité sous observation : des changements, des résistances mais aussi des incertitudes

La paternité sous observation : des changements, des résistances mais aussi des incertitudes

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La paternité sous observation : des changements, des résistances mais aussi des incertitudess

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Référence bibliographique [5149]

Quéniart, Anne. 2002. «La paternité sous observation : des changements, des résistances mais aussi des incertitudes». Dans Espaces et temps de la maternité , sous la dir. de Francine Descarries et Corbeil, Christine, p. 501-522. Montréal: Éditions du remue-ménage.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Partant essentiellement de ce dernier type d’études, j’identifie et analyse dans ce texte, à partir de données d’enquêtes quantitatives et qualitatives, trois formes de paternité, au sens d’idéaux-types - et non de miroirs de la réalité - permettant l’accès à la complexité de cette expérience. » (p. 504)

2. Méthode



Type de traitement des données :
Analyse de contenu et analyse statistique

3. Résumé


« Mes recherches, comme celles d’autres chercheurs, font donc ressortir non pas un modèle de paternité, mais bien de multiples façons d’être père, et mettent en lumière des transformations dans le rapport de certains hommes à leur paternité, non pas dans son amplitude, mais dans ses manifestations concrètes. En effet, ce qui distingue les formes de paternité entre elles ne se résume pas simplement à une question de nombre de tâches accomplies ou encore d’heures passées en compagnie des enfants. Ce qui les différencie se trouve tout autant dans la manière de vivre au quotidien la réalité familiale que dans la façon dont les pères articulent le rapport entre leur famille et les autres dimensions de leur existence : la place qu’ils laissent à la famille dans leur vie, les modalités par lesquelles leur identité s’y rattache, la manière dont ils conçoivent leurs responsabilités et leurs apports à la famille, les occasions par lesquelles ils manifestent leur présence dans la vie de famille, etc. Tout en convenant aisément que les changements familiaux sont ’lents’ par rapport à ce que l’on pourrait souhaiter, le fait de ’voir’ ce qui change, d’éclairer les changements, permet d’en apprécier le sens et la vigueur et de créer des oppositions entre ce qui change et ce qui ne change pas. Autrement dit, plusieurs cas de figure coexistent aujourd’hui et il serait limitatif de dire que rien n’a changé et que la ’nouvelle paternité’ n’est qu’une aberration statistique et une construction idéologique. » (p. 515)