Le parcours amoureux dans la rue : une quête d’enracinement et de sens

Le parcours amoureux dans la rue : une quête d’enracinement et de sens

Le parcours amoureux dans la rue : une quête d’enracinement et de sens

Le parcours amoureux dans la rue : une quête d’enracinement et de senss

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Référence bibliographique [513]

Proulx, Marie-Hélène. 2010. «Le parcours amoureux dans la rue : une quête d’enracinement et de sens». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sexologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« La présente étude a pour but de contribuer à la compréhension de la vie sexuelle et de l’histoire des jeunes de la rue et de l’importance que celle-ci prend dans leur parcours, entre la rue et la réinsertion sociale. Elle cherche aussi à comprendre comment la situation de marginalité et de précarité, associée à la rue, peut elle aussi moduler les rapports avec le partenaire amoureux ou les autres personnes significatives pour les jeunes de la rue. » (p. 5)

Questions/Hypothèses:
« Quelles sont les représentations de l’amour des jeunes de la rue et quelles significations peuvent y prendre leurs interactions actuelles, passées ou désirées avec les partenaires amoureux ou sexuels? » (p. 38)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de onze jeunes de la rue que l’auteure a rencontrés lors d’entrevues.

Instruments:
- fiche signalétique
- canevas d’entrevue semi-dirigée

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Cette recherche qualitative porte sur les amours et les relations intimes (amis, amants, famille) de onze jeunes, ayant connu plusieurs mois de vie sans domicile fixe, dans les régions de Montréal, de la Montérégie et de Lanaudière. [...] Les jeunes ont révélé des trajectoires et des niveaux de vie variables, ainsi que des stratégies résidentielles très diversifiées. Ils se rejoignent pourtant sur plusieurs points de leur réalité intérieure : d’abord, l’impression de lutter depuis leur jeunesse contre le sentiment de ne se sentir chez eux nulle part, ensuite leur effort continuel pour se créer des liens d’intimité et un milieu d’appartenance, par des relations souvent intenses, mais de courte durée, avec des amours, des amis, des amants, des affiliations criminelles ou même des intervenants. [...] Ces récits de vie ont donc permis de mettre en lumière la relation très ambivalente que ces jeunes entretiennent avec la rue, comme un lieu où les exclus se sentent accueillis, mais où ils se sentent rapidement portés à exclure à leur tour ou à s’en tenir à des relations utilitaires avec leurs pairs, pour orienter leurs efforts et leurs aspirations vers une vie plus stable, ailleurs. » (p. viii)