1. Objectifs

Intentions :
Par le biais d’une analyse stratégique, l’auteur tente de comparer les enjeux de la concertation et de la collaboration pour les organismes communautaires et les établissements publics en ce qui concerne les services sociaux aux jeunes et aux familles.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Dans le cadre de la présente recherche, 22 entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec des représentants d’organisme communautaires et d’établissements publics évoluant dans les territoires de CLSC retenus. Les personnes sollicitées pour participer à notre étude occupaient toutes des postes de gestion dans leur organisation. Les répondants du milieu communautaire occupaient un poste de directeur général ou de coordonnateur. » (p. 82)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Cette recherche tente de répondre à la question suivante :
(1) Est-ce que la nature des relations observées entre les organisations communautaires et publiques s’inscrit dans une transition d’un modèle socio-étatique vers un modèle sociocommunautaire de l’organisation des services sociaux?
L’étude de ces relations passe par la réponse à ces deux sous-questions :
(1) Comment s’articulent les relations de partenariat entre les organismes communautaires et les établissements publics impliqués dans la dispensation de services sociaux?
2) Quels sont les enjeux des relations de collaboration pour les organismes communautaires et les établissements publics?
La stratégie de recherche utilisée repose sur une approche qualitative qui appelle l’interrogation, à partir d’entrevues semi-dirigées, de vingt-quatre gestionnaires d’organismes communautaires et d’établissements publics intervenant dans quatre territoires de CSLC de l’Abitibi-Témiscamingue. Le recours au modèle de l’analyse stratégique permet de constater que la participation à des expériences de collaboration comporte des enjeux différents pour les organismes communautaires et pour les établissements publics. Pour les premiers, les enjeux sont la stabilité financière et le maintien de l’autonomie. Pour les seconds, il se rapporte à l’équilibre entre la demande de services et leur capacité d’intervenir. Par ailleurs, les données indiquent que la transition du système de fourniture des services sociaux à la jeunesse vers un modèle sociocommunautaire est perceptible à certains égards mais, en définitive, les établissements publics demeurent le groupe d’acteurs le mieux positionné pour tirer avantage des différentes expériences de concertation et de collaboration. Le modèle socio-étatique possède des racines bien implantées dans le domaine de la gestion et de l’organisation des services sociaux aux jeunes et aux familles. » (pp. iv-v)