La pauvreté dans les agglomérations urbaines du Québec

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Référence bibliographique [5112]

Schetagne, Sylvain. 2002. La pauvreté dans les agglomérations urbaines du Québec. Conseil canadien de développement social. http://www.ccsd.ca/francais/pubs/2000/pauq/rapp/index.htm. Page consultée le 14 juin 2002.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Dans ce rapport, nous cherchons à mesurer le phénomène de la pauvreté au Québec en tenant compte de l’environnement que représente une agglomération urbaine. On y examine les individus et les ménages pauvres et non pauvres selon un grand éventail de caractéristiques, dont l’âge, le sexe, le type de la famille, l’activité sur le marché du travail, la scolarité, le revenu, ou le fait d’être handicapé. Notre objectif est de mettre en lumière les caractéristiques de la pauvreté dans les principales agglomérations urbaines du Québec, soit Montréal, Québec, Hull, Sherbrooke, Trois-Rivières, Chicoutimi/Jonquière, Saint-Jean-sur-Richelieu, Drummondville, Shawinigan, Granby, Saint-Hyacinthe, Rimouski, Sorel, Victoriaville, Salaberry-de-Valleyfield, Rouyn-Noranda, Joliette, Val-d’Or, Baie-Comeau, Alma, Sept-Îles, Thetford Mines et Saint-Georges. » (introduction)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données du Recensement de 1996 de Statistique Canada et celles de l’étude Seuil de faible revenu (SFR) avant impôt de Statistique Canada

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Dans ce rapport, nous avons tracé un portrait de la pauvreté au Québec et dans ses principales agglomérations urbaines. Nous avons d’abord brièvement présenté l’incidence de la pauvreté au Québec et son évolution au cours de la première moitié des années 1990. Nous constatons que le visage de la pauvreté varie entre les différents groupes de la société, certains groupes étant plus affectés que d’autres, notamment les jeunes et les personnes âgées, les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées, les membres des minorités visibles, les personnes avec un faible niveau de scolarité, celles qui ne travaillent pas, qui vivent seules ou en familles monoparentales. Les données disponibles pour le début de la décennie 1990 nous indiquent également que la pauvreté progresse plus rapidement au sein de certains groupes, en particulier chez les jeunes.
Dans un deuxième temps, nous avons présenté, selon différentes caractéristiques et différents types de ménages, l’incidence de la pauvreté au sein de chacune des principales agglomérations urbaines. C’est ainsi que nous avons pu établir, pour différentes régions urbaines du Québec et pour différents types de familles, l’incidence de la pauvreté, c’est-à-dire la proportion de personnes vivant sous le seuil de faible revenu pour une agglomération donnée. Nous avons également pu comparer ces agglomérations et tenter de fournir quelques pistes d’explication quant aux variations qui existent.
Dans un troisième temps, nous avons examiné l’intensité de la pauvreté au sein des agglomérations à l’étude afin d’approfondir notre compréhension de la pauvreté urbaine au Québec. Nous avons ainsi pu constater que la pauvreté semble affecter plus gravement les personnes et les familles des principales agglomérations urbaines du Québec. Montréal, Québec et Hull se démarquent des autres agglomérations urbaines en ce qui a trait à l’écart moyen entre les revenus des personnes seules et des familles et le seuil de faible revenu. Toutefois, d’autres régions urbaines, dont l’incidence de la pauvreté est généralement inférieure à la moyenne québécoise, montrent également des écarts élevés de pauvreté des personnes seules et des familles. Baie-Comeau en est un bon exemple.
Finalement, nous avons construit un indice de pauvreté qui nous permet de combiner les deux principales dimensions de la pauvreté dans l’évaluation de l’importance de la pauvreté chez les personnes seules et dans les familles des principales agglomérations du Québec. Nous en sommes ainsi venus à la conclusion que, par rapport à l’ensemble du Québec, les agglomérations de Montréal, Québec et Shawinigan sont parmi les agglomérations urbaines de grande et de moyenne taille les plus pauvres du Québec alors que Baie-Comeau et Thetford Mines sont parmi celles les moins pauvres. » (conclusion)