1. Objectifs

Intentions :
« Cette recherche vise à évaluer la perception du personnel clinique du degré de collaboration qu’il a avec les familles de personnes d’âge adulte présentant des incapacités reliées aux troubles schizophréniques ou à un traumatisme cranio-cérébral. » (p. 118)
Questions/Hypothèses :
« Nous avons émis l’hypothèse que la collaboration diffère dans les deux secteurs, d’où l’intérêt de les comparer. » (p. 119)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
430 participants, 369 provenant du secteur psychiatrique (249 femmes et 120 hommes) et 61 provenant du secteur physique (40 femmes et 21 hommes). La motié des répondants du secteur psychiatrique sont des infirmières tandis que les deux disciplines les plus représentées dans le secteur physique sont l’éducation spécialisée et l’ergothérapie.

Instruments :
- Échelle mesurant la collaboration avec les familles (St-Onge);
- Échelle mesurant les difficultés perçues reliées au type et aux conditions de travail du personnel (St-Onge, Mercier, Perreault & Harnois, sous presse).
Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Cet article décrit le point de vue d’intervenantes et d’intervenants oeuvrant auprès de personnes d’âge adulte ayant subi un traumatisme cranio-cérébral ou présentant des troubles schizophéniques quant à la collaboration qu’ils perçoivent avec les familles de leurs clients et clientes. Les 430 participants à la recherche ont été recrutés par l’intermédiaire de 3 centres de réadaptation physique et 3 centres hospitaliers psychiatriques de la province de Québec. Les résultats de cette recherche mettent en relief que les intervenants du secteur physique ont de meilleures conditions pour collaborer avec les familles de leurs clients que ceux du secteur psychiatrique. Ils sont également plus satisfaits de leurs conditions de travail et des services qu’il offrent à leur clientèle. On a également fait ressortir que le personnel intervenant en équipe interdisciplinaire perçoit un degré de collaboration plus élevé avec les familles que celui oeuvrant en équipe multidisciplinaire ou de façon individuelle. De la même manière, le personnel ayant reçu une formation sur l’intervention aurprès des familles se distingue de celui n’ayant pas reçu une telle formation quant au degré de collaboration plus élevé qu’il rapporte avec les familles. » (p. 115)