Prévalence des problèmes de la communication chez des enfants négligés âgés de moins de trois ans

Prévalence des problèmes de la communication chez des enfants négligés âgés de moins de trois ans

Prévalence des problèmes de la communication chez des enfants négligés âgés de moins de trois ans

Prévalence des problèmes de la communication chez des enfants négligés âgés de moins de trois anss

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Référence bibliographique [5095]

Sylvestre, Audette, Payette, Hélène et St-Cyr-Tribble, Denise. 2002. «Prévalence des problèmes de la communication chez des enfants négligés âgés de moins de trois ans ». Revue canadienne de santé publique / Canadian Journal of Public Health, vol. 93, no 5, p. 349-352.

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Fiche synthèse

1. Objectifs

Intentions :
« [...] estimer la prévalence des problèmes de la communication chez des enfants âgés de moins de trois ans pris en charge pour négligence dans les Centres jeunesse du Québec. » (349)
Questions/Hypothèses :

2. Méthode



Échantillon/Matériau :
84 enfants inscrits aux Centres jeunesse participants.

Instruments :
Infant-Toddler Language Scale (Rossetti, 1990)
Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La prévalence des problèmes de la communication chez des enfants négligés âgés de moins de trois ans est nettement plus élevée [...] que dans la population générale. La prévalence des problèmes pour chacune des dimensions évaluées de même que la gravité des problèmes de la communication augmentent de façon significative en fonction de l’âge des enfants. Les problèmes pragmatiques sont perceptibles seulement à partir de l’âge de 15 mois, bien que l’instrument de mesure utilisé aurait permis de les détecter à un plus jeune âge. Enfin, il apparaît que la prévalence des problèmes pragmatiques et de langage réceptif est significativement plus élevée chez les garçons que chez les filles. ce dernier phénomène va dans le sens des résultats obtenus dans plusieurs études de prévalence réalisées auprès de la population générale d’enfants. Globalement, nos résultats corroborent ceux des études qui se sont intéressées aux conséquences de la négligence sur le développement de la communication des enfants. » (351)