L’intervention féministe en maison d’hébergement : une vigilance de tous les instants!

L’intervention féministe en maison d’hébergement : une vigilance de tous les instants!

L’intervention féministe en maison d’hébergement : une vigilance de tous les instants!

L’intervention féministe en maison d’hébergement : une vigilance de tous les instants!s

| Ajouter

Référence bibliographique [509]

Prud’homme, Diane. 2010. «L’intervention féministe en maison d’hébergement : une vigilance de tous les instants!». Dans L’intervention féministe d’hier à aujourd’hui : portrait d’une pratique sociale diversifiée , sous la dir. de Christine Corbeil et Marchand, Isabelle, p. 131-147. Montréal: Les Éditions du remue-ménage.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le chapitre vise à «[…] mettre en relief la façon dont chacune [des trois formations du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale présentées] a précisé et fait évoluer la pratique de l’intervention féministe en maison d’hébergement depuis vingt ans.» (p. 132)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«À travers ses expériences de formation, le Regroupement a dû faire face à toute la complexité de l’intervention féministe qui s’est révélée principalement sous deux aspects. Un premier concerne l’adaptation de ses concepts à l’évolution de la société. En effet, la démarche de dévictimisation basée sur une conception de la socialisation stéréotypée a été confrontée au fait que les femmes qui trouvent refuge en maison d’hébergement changent elles aussi. […] Le deuxième aspect, le plus marquant, est lié à la difficulté de trouver l’équilibre et la juste mesure entre la façon de penser, la façon d’être et la façon de faire dans une perspective féministe. […] À la lumière de ces trois expériences de formation, le Regroupement retient donc que l’appropriation de l’intervention féministe nécessite d’incessants allers-retours entre l’analyse et les besoins ainsi que des échanges continus sur les glissements observés, les questionnements et les doutes vécus en maison d’hébergement pour que les intervenantes acquièrent davantage de confiance en leur pratique. Et ce, afin d’améliorer l’efficacité des interventions, en particulier dans des contextes complexes et éloignés des référents habituels.» (p. 144-146)