De la charité au bonheur familial : une histoire de la Société d’adoption et de protection de l’enfance à Montréal, 1937-1972
De la charité au bonheur familial : une histoire de la Société d’adoption et de protection de l’enfance à Montréal, 1937-1972
De la charité au bonheur familial : une histoire de la Société d’adoption et de protection de l’enfance à Montréal, 1937-1972
De la charité au bonheur familial : une histoire de la Société d’adoption et de protection de l’enfance à Montréal, 1937-1972s
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Référence bibliographique [499]
Quesney, Chantale. 2010. «De la charité au bonheur familial : une histoire de la Société d’adoption et de protection de l’enfance à Montréal, 1937-1972». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire.
Intentions : L’objectif de l’auteure est d’étudier les origines de l’adoption en sol québécois en prenant comme exemple la Société d’adoption et de protection de l’enfance (SAPE) de Montréal.
Questions/Hypothèses : L’auteure se pose les questions suivantes : « Quelles furent les origines de la pratique légale de l’adoption au Québec? Quels enjeux l’avènement de cette nouvelle technique de soin aux enfants a-t-il suscités? Comment la pratique de l’adoption a-t-elle évolué dans le temps? Comment la percevait-on? Quel traitement réservait-on aux différents protagonistes du phénomène : aux enfants, aux mères naturelles et aux parents adoptifs? Pour quelle raison, il n’y a pas cinquante ans de cela, était-il si facile de se procurer un enfant en adoption au Québec? » (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses (fonds du Centre Jeunesse de Montréal, archives du gouvernement provincial, etc.)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« La Société d’adoption et de protection de l’enfance (SAPE) à Montréal est, de 1937 à 1972, la plus importante agence de placement en adoption du Québec. Elle regroupe, de fait, les services d’adoption des trois principales crèches franco-catholiques de la métropole. L’étude de cette agence permet ainsi de jeter un regard historique sur les origines de l’adoption légale au Québec; sur les enjeux suscités à la suite de l’avènement des nouvelles techniques de placement hors murs; sur les traitements que l’on réservait aux enfants sans famille (illégitimes pour la plupart), aux mères biologiques et aux parents adoptifs; ainsi que sur le rôle de l’État provincial dans la question de l’adoption. [N]ous pensons que cette thèse saura combler un vide historiographique manifeste puisqu’aucune analyse n’a été menée jusqu’à présent sur l’ensemble des principaux aspects touchant l’histoire de l’adoption au Québec. » (p. xiv)