1. Objectifs

Intentions :
« Quand arrive l’heure d’agir, des informations sur l’état de situation et certaines particularités de notre région sont utiles à la prise de décision, tant pour les intervenantes que pour les gestionnaires de programmes. C’est dans cette perspective que la DSP [Direction de la santé publique] de Montréal-Centre a réalisé une étude sur le territoire du CLSC Côte-des-Neiges, qui est aussi un microcosme de la diversité montréalaise. Trois objectifs étaient poursuivis :
- Dresser le portrait de l’allaitement maternel à l’initiation, à trois et à six mois dans un
contexte multiculturel représentatif.
- Dresser le portrait des pratiques hospitalières et de CLSC dans cette population.
- Explorer les facteurs favorables ou les obstacles liés à l’allaitement maternel, chez un groupe de mères n’ayant pas atteint leur objectif d’allaitement. » (p. 1)
Présenter les grandes lignes de cette étude.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
- Volet 1 : 601 mères
- Volet 2 : 108 mères
- Volet 3 : 17 mères

Instruments :
- La feuille de suivi des infirmières trois à sept jours en post-partum.
- Un questionnaire téléphonique à trois mois.
- Un questionnaire téléphonique à six mois.
Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« L’étude s’est déroulée en trois volets. Le volet 1 visait les femmes vivant sur le territoire du CLSC Côte-des-Neiges et qui ont eu une naissance vivante entre mars et septembre 1999. Les données ont été recueillies de façon prospective à l’aide de trois instruments : la feuille de suivi des infirmières trois à sept jours en post-partum, un questionnaire téléphonique à trois mois et un questionnaire téléphonique à six mois. L’étude décrit les taux d’allaitement total, exclusif et exclusif avec ou sans solides (ASS), ainsi que les problèmes éprouvés par les mères allaitantes, le soutien reçu et l’introduction de solides. Sur les 915 naissances durant la période d’étude, 601 mères ont accepté de participer à l’étude. La majorité est immigrante. Dix pour cent des participantes sont allophones et ont été interviewées dans leur langue.
Le volet 2 visait les primipares ayant accouché dans l’un des trois hôpitaux du territoire entre janvier et juin 2000, vivant dans le quartier et parlant anglais ou français. Un échantillon de 108 mères a accepté de participer à une entrevue téléphonique trois semaines après l’accouchement. Les immigrantes composaient 61 % de l’échantillon.
Le volet 3 visait les mères immigrantes du premier volet qui, après le suivi à six mois, n’avaient pas atteint leur propre objectif déclaré d’allaitement. Au total, 17 femmes de 14 pays ont participé à quatre groupes de discussion (dont quatre mères allophones avec traducteur). » (p. 1)