1. Objectifs

Intentions :
« L’objectif de ce mémoire est de mettre en évidence une relation entre le niveau de pratique d’activités physiques à l’âge adulte et le type d’expériences vécues pendant la jeunesse, considéré (sic) ici comme un indicateur de la perception d’efficacité personnelle. » (p. i)

Questions/Hypothèses :
Il est supposé que « […] les sujets ayant été exposés à la pratique compétitive devraient maintenir de plus hauts niveaux de pratique d’activités physiques à l’âge adulte. » (p. 21-22)
« Étant donné que la pratique d’activités physiques par les parents et le niveau de pratique des individus eux-mêmes pendant la jeunesse influencent le processus de socialisation, il faudrait s’attendre à observer de plus hauts niveaux de pratique d’activités physiques à l’âge adulte chez les individus les plus actifs pendant l’enfance et chez ceux dont les parents avaient adopté un niveau de pratique suffisant. » (p. 22)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
- 90 garçons âgés en moyenne de 14,6 ans;
- 88 filles âgées en moyenne de 14,3 ans;
- pères des sujets âgés en moyenne de 43,6 ans;
- mères des sujets âgées en moyenne de 41,1 (Échantillons tirés de la Québec Family Study/Étude des familles de Québec).

Instruments :
- Journal d’activités physiques (Bouchard et al., 1983);
- Questionnaire sur la participation aux activités physiques.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« La perception de l’efficacité personnelle est un déterminant important de la pratique d’activités physiques et se développe dès l’enfance et l’adolescence à partir notamment de nos expériences personnelles. » (p. i)
Ce mémoire porte sur la pratique d’activités physiques à l’âge adulte en lien avec le type d’expériences personnelles vécues dans la jeunesse.
« Les résultats mettent en évidence une différence significative entre les niveaux de pratiques d’activités physiques à l’âge adulte des enfants ayant pratiqué un sport ou des activités physiques dans un contexte compétitif et ceux ayant évolué dans un contexte non compétitif. Ces résultats suggèrent qu’une intervention visant à développer la perception de l’efficacité personnelle des jeunes pourrait s’avérer un moyen efficace de prévenir la sédentarité chez les adultes. » (p. i)
De plus, dans le cadre de l’étude des habitudes de pratique d’activités physiques des enfants, le niveau de pratique de leurs parents a été étudié.