La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire

La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire

La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire

La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaires

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Référence bibliographique [4881]

Dorvil, Henri, Morin, Paul, Grenier, Stéphane, Carle, Marie-Ève et Provencher, Hélène. 2003. La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire. Montréal: Université de Montréal, Groupe de recherche sur les aspects sociaux de la santé et de la prévention (GRASP) et École de travail social de l’Université du Québec à Montréal.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette nouvelle recherche vise l’actualisation des connaissances reliées au réseau d’hébergement/logement fréquenté par les personnes ayant des troubles mentaux. Le but de l’étude est de comparer trois types d’habitats, la famille naturelle, la résidence d’accueil et le logement social avec support communautaire, en fonction des caractéristiques propres à chaque environnement et du profil des personnes ayant des troubles mentaux qui y résident. » (p. 9)

Questions/Hypothèses :
« Quelles sont les caractéristiques des logements à l’étude; quelles sont les perceptions des personnes qui y résident sur leur capacité de contrôle de leur lieu de résidence, sur leur niveau de fonctionnement, sur leur rapport au support social, sur la façon dont le lieu de résidence répond à leurs besoins ou non, sur la satisfaction de la qualité de vie, sur la perception de l’évolution personnelle sur toutes ces dimensions. Ces questions devraient permettre de mieux connaître le lien qui existe entre les diverses caractéristiques des logements d’une part et l’appropriation du pouvoir et le bien-être émotionnel des personnes qui y résident d’autre part. » (p. 27)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Trente cinq personnes ayant des troubles mentaux et réparties comme suit : 15 personnes vivant en famille naturelle, 15 personnes vivant en résidence d’accueil et 5 personnes en logements sociaux.

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Dans les dernières années, le système de soins psychiatriques et de services de santé a été soumis à des changements radicaux, passant de l’institutionnalisation des personnes présentant des troubles mentaux, au traitement au sein de la communauté. La majorité des personnes ayant des troubles mentaux vivent dans leurs familles naturelles. Par contre, au Québec, comme dans le reste du Canada, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, il s’est développé une multitude de types d’hébergement : pavillons, résidences d’accueil, foyers de transition, foyers de groupe, appartements supervisés, logements sociaux avec support communautaire. La présente recherche a pour objectif de mettre à jour les connaissances du réseau d’hébergement fréquenté par les personnes ayant des troubles mentaux. Ainsi les caractéristiques des logements à l’étude sont mises en lien avec l’appropriation du pouvoir et finalement, le bien-être émotionnel des personnes qui y résident.