L’identification des facteurs qui vont favoriser la participation sociale des adultes présentant des séquelles de traumatisme cranio-cérébral

L’identification des facteurs qui vont favoriser la participation sociale des adultes présentant des séquelles de traumatisme cranio-cérébral

L’identification des facteurs qui vont favoriser la participation sociale des adultes présentant des séquelles de traumatisme cranio-cérébral

L’identification des facteurs qui vont favoriser la participation sociale des adultes présentant des séquelles de traumatisme cranio-cérébrals

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Référence bibliographique [4862]

Dumont, Claire. 2003. «L’identification des facteurs qui vont favoriser la participation sociale des adultes présentant des séquelles de traumatisme cranio-cérébral». Thèse de doctorat, Québec (Québec), Université Laval, Département de médecine préventive et sociale.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette étude a pour but d’identifier les facteurs de résilience qui peuvent favoriser la participation sociale. Les questions de recherche se formulent ainsi :
1) Quelles sont les caractéristiques personnelles positives qui peuvent être considérées comme des facteurs de résilience personnels favorisant la participation sociale des adultes ayant subi un TCC [trouble cranio-cérébral]?
2) Quelles sont les caractéristiques positives des familles et des milieux qui peuvent être considérées comme des facteurs de résilience environnementaux favorisant la participation sociale des adultes ayant subi un TCC?
Les facteurs associés de façon positive et significative à la participation sociale suite aux analyses seront considérés comme des facteurs de résilience. » (p. 46)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Cinquante-trois adultes, qui ont subi un traumatisme cranio-cérébral entre 1995 et 2000, ont reçu des services de réadaptation et vivent dans leur milieu, ont été rencontrés individuellement pour remplir des questionnaires et répondre à des questions ouvertes. » (p. i)

Instruments :
Guide d’entrevue et questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse de contenu et analyse statistique

3. Résumé


« Le traumatisme cranio-cérébral est considéré comme un problème de santé publique dans les pays industrialisés. De plus en plus d’adultes, pendant les années les plus productives de leur vie, doivent apprendre à composer avec des séquelles persistantes. Les conséquences sur la famille, les milieux et la société en général sont énormes. Dans ce contexte, comment favoriser la participation sociale de ces individus à travers les ressources communautaires et sociales? [...] Les études antérieures, qui ont identifié des facteurs en relation avec la participation sociale, se sont surtout attardées aux incapacités, à la nature du traumatisme et aux caractéristiques personnelles comme l’âge, le genre et l’éducation. Ces variables expliquaient souvent une faible proportion de la participation sociale dans les études corrélationnelles.
Cette étude est orientée vers la recherche de facteurs dits de résilience qui peuvent favoriser la participation sociale. Sur le plan des facteurs personnels, la perception d’efficacité personnelle, le sens de cohérence et les états mentaux positifs, telles l’acceptation de soi et la stabilité émotive, sont étudiés. Sur le plan des facteurs environnementaux, certaines caractéristiques de la famille et des milieux, où la personne accomplit ses rôles sociaux telles l’adaptabilité et la cohésion, sont étudiées. [...] Les résultats démontrent que certains facteurs personnels comme la perception d’efficacité personnelle et la volonté peuvent expliquer une part importante de la participation sociale. Ces caractéristiques peuvent être considérées comme des facteurs de résilience. La fatigue est une des séquelles qui affecte le plus la participation sociale. Les facteurs environnementaux sont par contre moins associés à la participation sociale, même si la cohésion et l’adaptabilité des milieux sont rapportées comme des facilitateurs. Les multiples composantes ainsi que la complexité de l’environnement et, conséquemment, de sa mesure peuvent en partie expliquer ce résultat. Des recommandations pour les intervenants cliniques, pour l’organisation des services, de même que sur les plans théorique et méthodologique en découlent. » (pp. i-ii)