Intentions : « [L]a présente étude poursuit deux objectifs : 1) décrire le cheminement par lequel la sécurité alimentaire est parvenue à l’agenda gouvernemental et 2) fournir des éléments d’explication dans la progression du dossier jusqu’à la décision politique. » (p. 58)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : - Divers ouvrages et recherches sur la sécurité alimentaire et des sujets connexes (voir références bibliographiques, p. 76); - Communication orale : « Ce texte s’inspire d’une communication présentée par A.M. Hamelin au Congrès annuel des diététistes du Canada à St. John (N.-B.), le 8 juin 2002, et intitulée How Food Security Got to Be an Issue on the Governmental Agenda in Québec. » (p. 57)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Au printemps 2001, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale figure au titre des défis majeurs du Québec dans la poursuite de son développement social et économique. Le Discours sur le budget en fait foi : 815 millions de dollars sont alors consentis sur trois ans à cette lutte, dont 100 millions en vue d’investissements structurants devant favoriser l’émergence de nouvelles initiatives de solidarité sociale. Dans cette foulée, une somme de 10 millions était octroyée pour la mise en oeuvre de projets de sécurité alimentaire visant à améliorer l’autonomie des familles. Les auteures voient dans cette mesure, même modeste, une ouverture significative à l’égard de la sécurité alimentaire. Qui plus est, ce thème s’inscrit en 2002 dans la loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Les auteures proposent comme explication à cette ouverture un ’effet de contagion’ qui a pu se réaliser pleinement par l’action convergente de trois courants — celui des problèmes, celui des solutions et celui de la politique — et des acteurs qui y ont pris part. » (p. 57)