1. Objectifs

Intentions :
L’étude cherche à analyser les situations des familles ayant subi des transitions, telles la séparation des parents ou la recomposition, pour jeter un nouvel éclairage sur les liens entre les changements dans les familles, le revenu et la participation au marché du travail. Elle cherche également à étudier la façon dont la garde (physique), les contacts père/enfant et le paiement de la pension alimentaire changent avec le temps dans les cas où les parents étaient déjà séparés lors du cycle 1 de l’Étude. (résumé, p. v)

2. Méthode

Échantillon :
Le présent rapport « [...] se fonde sur les données recueillies au sujet d’environ 15 000 enfants, âgés de 2 à 13 ans au moment du deuxième cycle (1996-1997), qui avaient fait partie du premier cycle de l’ELNEJ (1994-1995) [Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes] ». (résumé, p. v)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats de la recherche concernent plusieurs éventualités. Par exemple, ils traitent de la corrélation entre le type de famille et la situation d’emploi et de revenu; des caractéristiques de la famille biparentale avant la séparation et des modalités de garde à la séparation des parents; des caractéristiques familiales et pensions alimentaires pour enfants; des changements dans les modalités de résidence et les contacts père/enfant dans le temps; des changements dans les pensions alimentaires avec le temps. « Les études sur les familles qui se fragmentent mettent d’ordinaire l’accent sur les ententes ainsi que sur les conditions, le fonctionnement et le respect de celles-ci. L’ELNEJ permet d’examiner les différentes caractéristiques des familles avant la séparation afin de voir s’il existe une relation entre les choix et ententes survenus après la séparation. Plus précisément, les possibilités de revenu, les choix de travail et les situations d’emploi existant avant la séparation permettent-ils de prédire ce qui se passera après celle-ci? C’est en comprenant comment les familles canadiennes vivent et s’organisent en fonction de leur revenu et de leurs choix en matière d’emploi que les décideurs peuvent instaurer des programmes et services et faire des réformes législatives en tenant compte de ces incidences. » (résumé, p. v)