1. Objectifs

Intentions :
« Toutefois, jusqu’ici, les évaluations des niveaux de richesse chez les habitants tablent sur les seuls biens meubles, les espèces, les dettes, les objets domestiques et la superficie des terres. À cause de ses carences (les inventaires après décès ignorent généralement la valeur des immeubles), la source n’a pas permis de cerner l’actif principal des habitants, soit leurs immeubles (terres et bâtiments), et l’évolution de sa valeur dans le temps. La présente étude entend combler en partie cette lacune en triturant toutes les transactions foncières dans deux seigneuries importantes sises sur la rive nord du Saint-Laurent, un peu à l’est de Montréal (les seigneuries de l’Assomption et de Saint-Sulpice) : actes de ventes, donations, cessions, échanges, etc. » (p. 97)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Actes de vente de 1792-1796, 1807-1812, 1820-1825 et 1830-1835 dans les deux seigneuries de Saint-Sulpice et de l’Assomption

Type de traitement des données :
Analyse statistiques

3. Résumé

« La première partie de l’étude définit le cadre général et le cadre géographique de la présente étude. La seconde évoque brièvement quelques problèmes méthodologiques. La troisième dégage les grandes constatations qui ressortent de l’examen préliminaire de la documentation. » (p. 97)
« De 1792-1796 à 1820-1825, les prix du sol dans la région de l’Assomption doublent. Cette poussée et la courbe qui en émane épousent assez bien, de manière plus prononcée, celles qui résultent de nos travaux sur les biens meubles à partir des inventaires après décès entre 1792-1796 et 1830-1835. Elles confèrent ainsi plus de crédibilité à l’hypothèse d’un enrichissement progressif pour les ménages paysans des régions de Montréal et de Québec. » (p. 110)