Structures de la consommation au Canada : perspectives transversales et longitudinales

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Référence bibliographique [4756]

Langlois, Simon. 2003. «Structures de la consommation au Canada : perspectives transversales et longitudinales ». Sociologie et Sociétés, vol. 35, no 1, p. 221-242.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteur de cet article vise à « [...] voir comment la structure des besoins des ménages a changé en trente ans. [...] [Il aura] ensuite recours à une perspective longitudinale afin d’étudier :
1) s’il y a convergence ou non entre les générations et entre les groupes d’âge au cours de ces trois décennies, d’une part;
2) s’il y a rapprochement ou distanciation entre les classes socioéconomiques dans le dernier tiers du XXe siècle, d’autre part. » (pp. 222-223)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Les données analysées dans cet article proviennent de l’Enquête sur les dépenses des familles (EDF) de Statistique Canada faite à tous les quatre ans environ de 1982 à 1996 et de l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) faite annuellement depuis 1997 [...]. Nous avons retenu aux fins de la présente étude les enquêtes faites au cours des années suivantes : 1969, 1979, 1982, 1986, 1992, 1996 et 1999. [...] La taille de l’échantillon global est élevée, car elle varie de 12 731 ménages comptant au moins deux personnes en 1969 à 7 410 en 1992. » (p. 223)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« L’article scrute l’évolution de la structure des besoins sociaux des ménages canadiens sur une période de trente ans (de 1969 à 2000) à partir des enquêtes sur les dépenses des ménages. Trois types d’effets sont analysés. L’effet de période montre une régression de l’importance relative de l’alimentation dans la structure des besoins et une augmentation de la place des transports et du logement. De nombreux effets de génération sont mis en évidence qui illustrent une certaine détérioration de la situation relative des jeunes ménages. La diffusion sociale diffère de la diffusion temporelle et les évolutions temporelles n’effacent pas les différences observées au plan transversal, comme le montrent les dépenses pour le logement. Les deux types de diffusion des besoins peuvent aussi aller dans le même sens comme le montre le poste transport dans les budgets. » (p. 241)