Étude phénoménologique de la grossesse à l’adolescence dans le cadre de la persistance scolaire
Étude phénoménologique de la grossesse à l’adolescence dans le cadre de la persistance scolaire
Étude phénoménologique de la grossesse à l’adolescence dans le cadre de la persistance scolaire
Étude phénoménologique de la grossesse à l’adolescence dans le cadre de la persistance scolaires
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Référence bibliographique [4755]
Lapchuk, Carmen. 2003. «Étude phénoménologique de la grossesse à l’adolescence dans le cadre de la persistance scolaire». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Faculté d’éducation.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Cette recherche vise à décrire et à analyser, à partir de données qualitatives, le phénomène de la grossesse à l’adolescence dans le cadre de la persistance scolaire. Nos objectifs sont de comprendre du point de vue des jeunes filles concernées, le sens de leur persistance scolaire. » (p. 29)
Questions/Hypothèses : «Quelles sont les conditions qui favorisent la persistance? Quel est le contexte personnel, familial et social de ces adolescentes enceintes? Quel est leur contexte scolaire tout au long de la grossesse? Quel est leur discours, quelles sont leurs motivations aux études? » (p. 29)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Six adolescentes âgées de 14 à 17 ans
Instruments : Guide d’entretien non-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Cette recherche phénoménologique s’est intéressée au phénomène de la grossesse à l’adolescence dans le cadre de la persistance scolaire au secondaire à partir des expériences de six adolescentes enceintes âgées de 14 à 17 ans. Alors qu’une adolescente enceinte sur deux décroche, qu’en est-il pour ces adolescentes? [...] La recherche a conduit à poser la grossesse à l’adolescence non comme un problème social, mais comme une [sic] épisode majeur de réalisation de soi. La compréhension de leur cheminement nous amène à poser un nouveau regard sur la grossesse à l’adolescence. D’un côté, le discours alarmiste des adultes qui généralisent et considèrent la grossesse à l’adolescence comme un problème social, voire un fardeau économique et, du côté des adolescentes, une dimension de croissance qui parle de choix responsables dans leur vie, d’un profond engagement à prendre leur vie en main et celle de leur enfant, d’intégrité de leur corps, d’indépendance financière (elles ont hâte de quitter l’aide sociale), de rêve d’avenir qui commence par la persistance scolaire au quotidien: réussir leur secondaire V avec le bébé et acquérir un métier. En dépit des pressions sociales, elles affirment prendre leurs responsabilités et assumer leur choix. Elles suscitent l’admiration dans leur entourage, de la fierté de la part de leur mère. Elles s’inspirent des modèles d’étudiantes mères qui terminent leur secondaire V. Cette recherche témoigne de la rencontre de très jeunes femmes qui manifestent une aspiration à la réalisation de soi, aspiration inscrite au coeur de l’être humain, et qui se révèle à travers leur persistance scolaire. Cette perspective questionne les approches traditionnelles à l’égard de ces jeunes femmes et des services requis pour les soutenir dans leur démarche. En plus du soutien familial, elles ont besoin du soutien du milieu de l’enseignement, des milieux communautaires et surtout, d’une concertation entre les différents acteurs sociaux concernés. » (p. iii)