1. Objectifs

Intentions :
« Construire un outil de collecte de données explorant les effets des mesures de répit auprès des personnes-soutien recevant ces services […] [et], à partir de l’outil construit, réaliser une enquête auprès d’un échantillon restreint de personnes-soutien sur les effets des mesures de répits. » (p. 2)

Questions/Hypothèses :
« Quels sont les effets des services de répit sur la santé et le bien-être des personnes-soutien? Comment les personnes-soutien perçoivent-elles les services en termes de satisfaction, de qualité et de suffisance? » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Pour la première partie de la recherche, 26 personnes ont participé à l’étude, dont 17 femmes et 9 hommes avec ou sans enfant. Ces personnes recevaient au moins un service de répit dans des organismes de la région de Lanaudière (la MRC des Moulins). La personne aidée peut être un enfant ou un conjoint. Pour la deuxième partie, il s’agit d’un couple dont la femme est la personne-soutien et l’homme, la personne aidée.
Pour ce qui est des 26 participants, ils ont rempli des questionnaires de 58 questions fermées, alors que le couple a participé à une série d’entrevues semi-structurées qui s’étalera sur une durée de deux ans.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« La première partie du rapport décrit les effets des services de répit selon les personnes-soutien. » (p. 3) « Dans l’ensemble, les services de répit reçoivent une évaluation globale positive de la part des participants [...] [même s’]il ressort que la quantité et la durée de ces services sont insuffisantes pour répondre aux besoins des personnes-soutien. » (p. 63) Parmi les effets positifs, on dénote « l’amélioration de leur santé physique, de leur moral et de leur niveau d’énergie », les effets de ces services de répit apparaissent à ce point considérables qu’ils « contribueront au maintien de leur rôle d’aidant à court et à moyen terme » (p. 63) en plus de retarder (temporairement ou de façon permanente) une demande d’hébergement en institution pour la personne aidée. Quant à la deuxième section du rapport, on y retrouve l’analyse des entrevues réalisées avec un couple expérimentant les soins à domiciles. On y trace d’abord un portrait du couple et de leur vie depuis l’annonce de la maladie du mari, alors que la deuxième partie « constitue des notes de recherche qui serviront ultérieurement de pistes à documenter. » (p. 65)