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Référence bibliographique [4637]
Paquette, Daniel, Zoccolillo, Mark et Bigras, Marc. 2003. «Risque de maltraitance de la part de mères adolescentes envers leur jeune enfant». Dans Violence envers les femmes et les enfants en contexte familial : théories explicatives et données empiriques : actes du colloque tenu à Sherbrooke le 15 mai 2001 dans le cadre du 69e Congrès de l’Acfas , sous la dir. de Claire Chamberland et Damant, Dominique, p. 71-80. Montréal: Groupe de recherche et d’action sur la victimisation des enfants (GRAVE), Violence Conjugale : Transformer et Orienter par l’Intervention et la Recherche (VICTOIRE), Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF).
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« La discussion porte sur la possibilité que les troubles de conduite jouent un rôle clé dans la transmission intergénérationnelle du risque de maltraitance parentale. » (p. 71)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
« Cent trente-cinq (135) adolescentes enceintes ont été recrutées à l’école Rosalie-Jetté ainsi que dans les quatre foyers de groupes des Centres jeunesse de Montréal. » (p. 73)
Instruments :
« Exception faite du questionnaire sur le stress parental qui a été rempli par la mère adolescente lorsque son enfant avait quatre mois, tous les autres questionnaires auto-rapportés ainsi que l’entrevue DIS (Diagnostic Interview Schedule) ont été remplis peu après le recrutement des participantes, c’est-à-dire entre le 5e mois de la grossesse et le deuxième mois après l’accouchement. » (p. 74)
Type de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
« Nos résultats ont montré que la qualité de la relation conjugale évaluée durant la grossesse ou peu après l’accouchement de mères adolescentes qui ont un conjoint est corrélée négativement au stress parental perçu lorsque leur enfant âgé de quatre mois. Ils ont ainsi mis en évidence que le stress parental est plus élevé chez les mères adolescentes qui ont vécu une histoire d’abus étant enfant et qui n’ont pas de conjoint. » (p. 78)