La construction d’espaces d’intimité chez les jeunes pères

La construction d’espaces d’intimité chez les jeunes pères

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Référence bibliographique [4595]

Quéniart, Anne et Imbeault, Jean-Sébastien. 2003. «La construction d’espaces d’intimité chez les jeunes pères ». Sociologie et Sociétés, vol. 35, no 2, p. 183-201.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Nos objectifs y étaient de saisir comment l’identité paternelle se construit et comment l’’être-père’ s’articule aux autres dimensions de la vie des jeunes, tels le travail, les amitiés, les études. Autrement dit, nous nous proposions d’analyser la place et le sens que prend la paternité dans le continuum de la vie des jeunes, entre autres dans la transition vers l’âge adulte. » (p. 184)
Questions/Hypothèses :
« Comment se manifeste, chez les premiers concernés, les parents, ce constat fait par plusieurs de la place centrale de la dimension affective, relationnelle, dans la famille contemporaine? Comment s’opère chez les mères et chez les pères, l’adhésion aux traits de la famille émotionnelle? Comment fonctionne ce que De Singly (1993) nomme ’la fermeture relative du cercle domestique’? Bref, comment l’intime est-il vécu? » (p. 184)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Des entrevues en profondeur ont été menées auprès de 32 jeunes pères, âgés de 19 à 26 ans au moment de l’entrevue, et qui ont eu leur premier enfant entre 17 et 24 ans, la moyenne étant de 21,4 ans. » (p. 186)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Comment se manifeste, chez les jeunes pères, le constat fait par plusieurs de la place centrale de la dimension affective, relationnelle, dans la famille contemporaine? Comment fonctionne ce que De Singly (1993) nomme ’la fermeture relative du cercle domestique’? Bref, comment l’intime est-il vécu? C’est à ces questions que les auteurs se proposent de répondre à partir des données d’une recherche qualitative sur l’expérience de la paternité à un jeune âge. Posant d’emblée que l’entrée dans la paternité peut être lue comme une construction d’espaces d’intimité, ils s’attardent ensuite à en faire la démonstration. Deux dimensions de l’intimité mises en lumière par Neuburger (2000) sont explorées en détail, soit l’espace physique (le déploiement de la paternité au quotidien) et l’espace psychique (les sentiments, les croyances fondant l’être père). » (p. 199)