Relations, familles et intervenants: quelques repères vers la collaboration et l’empowerment en contexte d’intervention
Relations, familles et intervenants: quelques repères vers la collaboration et l’empowerment en contexte d’intervention
Relations, familles et intervenants: quelques repères vers la collaboration et l’empowerment en contexte d’intervention
Relations, familles et intervenants: quelques repères vers la collaboration et l’empowerment en contexte d’interventions
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Référence bibliographique [4537]
Suissa, Amnon J. 2003. «Relations, familles et intervenants: quelques repères vers la collaboration et l’empowerment en contexte d’intervention ». Education et francophonie, vol. 31, p. 56-74.
Intentions : L’objectif de l’auteure vise à «mettre en lumière le processus de conception/étiquetage des problèmes sociofamiliaux qui peut constituer un obstacle pour les intervenants et les familles [et de présenter] les concepts de compétence, d’information pertinente, de temps, de chaos, et de processus dans la relation d’aide avec les familles.» (p. 58)
2. Méthode
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« À partir d’une réflexion théorique et d’observations cliniques, cet article tente d’analyser certains enjeux sociaux et thérapeutiques dans un contexte d’intervention entre familles et thérapeutes. À cette fin, l’article emprunte une démarche d’analyse sociale critique en trois parties. La première partie effectue un survol des changements sociaux contemporains ayant eu un certain impact sur les dynamiques familiales. La deuxième partie touche la question de l’étiquetage sociofamilial des problèmes associés souvent à la déviance par les intervenants d’une part, et les conséquences de ces processus d’étiquetage sur les résultats de prise en charge, d’autre part. Comme alternatives à ces effets, les concepts de compétence, information pertinente, temps, chaos et processus sont suggérés afin de donner du pouvoir aux membres des familles et permettre aux intervenants de se sentir plus à l’aise avec les difficultés parfois chaotiques des familles. En troisième partie, un exemple de cas en toxicomanie illustre comment le processus de conception/étiquetage du phénomène de l’alcoolisme compris comme une maladie par la majorité des intervenants, et selon l’idéologie des Alcooliques Anonymes, produit des effets thérapeutiques et sociaux improductifs sur les dynamiques familiales, et en particulier sur le développement des enfants. » (p. 56)