1. Objectifs

Intentions :
« L’objectif principal de la présente étude est de mieux cerner la contribution spécifique de trois catégories de facteurs contextuels sur divers symptômes d’adolescentes agressées sexuellement par un membre de leur famille. » (p. 1295)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Soixante et onze adolescentes québécoises francophones âgées entre 12 et 17 ans (M = 14.23 mois; E.T. = 1.53 mois) ont participé à l’étude. Elles provenaient d’un groupe socioéconomique défavorisé. » (p. 1295)

Instruments :
- Le « Trauma Symptom Checklist for Children » (TSC-C; Brière, 1989; Wright & Sabourin, 1996);
- « Une version traduite du ’Parental Reaction to Abuse Disclosure Scale’ (PRADS; Everson, Hunter, & Runyan, 1989; Thériault, Cyr, & Wright, 1996) [...]. » (pp. 1296-1297);
- « La sous-échelle ’soin et soutien’ du ’questionnaire des attitudes et des comportements parentaux’ (Bergeron, Valla, Breton, Gaudet, & Berthiaume, 1993) [...]. » (p. 1297);
- l’« Échelle d’évaluation d’abus sexuel » (Wright, Sabourin, & Lussier, 1994), version française du « Sexual Abuse Rating Scale » (Friedrich, 1992).
Type de traitement des données :
Analyse statistique et analyse de contenu

3. Résumé

« Objectif: L’objectif de l’étude est de vérifier la contribution spécifique de trois catégories de facteurs contextuels (soutiens maternels, problèmes familiaux et caractéristiques de l’agression sexuelle) sur divers symptômes évalués auprès d’adolescentes ayant vécu une agression sexuelle intrafamiliale.
Méthode: L’échantillon comprend 71 adolescentes québécoises recrutées dans des centres de protection de la jeunesse. Les symptômes ont été évalués à l’aide du ’Trauma Symptom Checklist for Children’ (TSC-C; Briere, 1989). Les adolescentes ont aussi complété des questionnaires autorévélés et des entrevues semi-structurées pour évaluer les facteurs contextuels.
Résultats: L’analyse des régressions multiples révèle que, pour plusieurs symptômes du TSC-C, le soutien maternel général explique davantage la variance des symptômes que le soutien spécifiquement offert en réponse au dévoilement de l’agression. Cette analyse met également en lumière que les problèmes d’alcool dans la famille et les caractéristiques de l’agression sexuelle expliquent une partie unique de la variance de plusieurs symptomes.
Conclusions: La discussion fait ressortir la nécessité de poursuivre ces travaux en utilisant des mesures plus détaillées pour évaluer les problèmes familiaux et ce, en considérant un éventail de symptômes présents chez les adolescentes victimes d’agression sexuelle. » (pp. 1291 1292)