Intentions : « Cet article expose dans ses grandes lignes la loi 84 instituant l’union civile et instaurant de nouvelles règles de filiation adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale en juin 2002 et fait état de décisions plus récentes qui indiquent combien le souci du législateur d’empêcher une ’égalité séparée’ entre couples de même sexe et de sexes différents n’a pas engendré l’établissement d’un principe commun dans l’accès à la filiation. » (p. 112)
Questions/Hypothèses: L’auteure se demande la question suivante : «[l]’opportunité de reprendre le dossier [sur la question de la filiation] est-elle offerte avec la diffusion des ’activités de procréation assistée’? » (p. 112)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« Cet article se penche sur l’examen de récentes lois québécoises sur l’institution de l’union civile, l’établissement de nouvelles règles de filiation (2002) et la procréation assistée (2009). Promues dans un souci de contrer toute apparence d’‘égalité séparée’, ces lois se dégagent maladroitement d’une biologisation outrancière et paradoxale de la procréation. Cet article questionne la possibilité que, en dépassant le recouvrement de ‘parenté’ par ‘parentalité’ souvent à l’œuvre dans le langage commun et des travaux en sciences humaines, se déploie une réflexion socio-anthropologique sur l’aménagement de la reconnaissance légale qu’un enfant puisse avoir plus de deux parents. » (p. 111)