1. Objectifs

Intentions :
« [Explorer] les enjeux éthiques autour du parentage multiple. » (p. 24)

Questions/Hypothèses :
« Quand on considère l’ensemble des transformations familiales des dernières décennies, y compris ce développement accru et complexe du parentage public, on est porté à proposer une hypothèse globale : en même temps que la famille a vu ses membres s’individualiser de plus en plus, tout se passe comme si, dans la société politique, on avait tenté de ’renforcer’ les institutions autour d’elle. » (p. 24)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« [D]es données de recherche que j’ai recueillies depuis les années 1990, seule ou avec des collègues. » (p. 26)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

« Pour cet article, j’utiliserai le néologisme parentage qui, comme ’parenting’, peut être défini comme l’action des générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Il s’exerce dans les sociétés humaines prioritairement par ceux qui sont désignés comme les parents. Mais dans la vie quotidienne, cette action s’est exercée de tout temps en complémentarité (sinon en substitution) avec des membres de la parenté, du village ou de la communauté. Dans les sociétés de la postmodernité, le parentage est loin d’être seulement le fait des parents. Il est de plus en plus fragmenté et institutionnalisé, et il faut nettement le considérer comme multiple (Dandurand, 1994). » (p. 24)