1. Objectifs

Intentions :
« Les objectifs du projet :
a) Faire connaître et valoriser l’expertise des organismes des communautés ethnoculturelles dans la concertation entre experts au sujet de :
- la prévention et la gestion de la violence (s’il y a lieu);
- la violence familiale en général, et celle exercée de façon particulière envers les femmes et les enfants;
b) Sensibiliser les intervenants du réseau de la santé et des services sociaux quant à une intervention culturellement adaptée en la matière;
c) Favoriser l’élaboration de stratégies de collaboration entre les organismes communautaires ethnoculturels et le réseau de la santé et des services sociaux;
d) Faire une analyse de l’impact et de la médiatisation de certains événements, comme celui du 11 septembre 2001, sur la problématique de la violence familiale dans les communautés ethnoculturelles. » (p. 11)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
400 femmes des communautés ethnoculturelles de la région de l’Estrie

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique et analyse de contenu

3. Résumé

« Le Centre pour Femmes Immigrantes oeuvre depuis 20 ans dans la région de l’Estrie (il est incorporé officiellement depuis 1987). Il travaille en fonction des problématiques soulevées par le vécu des femmes immigrantes. Dans le présent document, le Centre se propose de mettre en lumière la problématique de la violence exercée sur les femmes immigrantes et leurs enfants. Il analyse les divers facteurs qui en sont la cause et présente ensuite des orientations et une politique qui permettent de corriger ce pénible état de fait.
Au chapitre premier, la violence est présentée de façon globale, selon les diverses études réalisées jusqu’à présent, et selon les paramètres de l’immigration. Il serait question également de découvrir si les événements du 11 septembre ont eu un impact sur la vie des femmes des communautés ethnoculturelles. Dans le chapitre suivant, nous exposons la méthodologie utilisée pour notre enquête en Estrie. Les résultats sont ensuite donnés sous forme de tableaux et de schémas, et ils sont suivis au chapitre quatre d’une analyse des réponses, mise en parallèle avec le contexte de la population estrienne en général.
Les femmes rencontrées au cours de cette enquête ont proposé elles-mêmes des solutions pour remédier au malheur qui les frappe. Le chapitre cinq soumet alors des recommendations qui tiennent compte de ces propositions, ainsi que de ce qui émane de l’analyse des données, donc de la réalité vécue par les femmes immigrantes et leurs enfants en Estrie.
Nous finissons l’ouvrage avec un postface qui traite d’autres 11 septembre dans l’histoire récente, nous présentons le cas des Chiliens et des Afghanes installés ici en Estrie, avec l’espoir que les personnes qui lirons [sic] ces récits, comprendront mieux les causes de l’immigration, sa souffrance, mais aussi la richesse de réflexion qu’elle permet. » (Introduction)