Familles de demain : Sonder les espoirs et les rêves des Canadiens et leur vécu réel

Familles de demain : Sonder les espoirs et les rêves des Canadiens et leur vécu réel

Familles de demain : Sonder les espoirs et les rêves des Canadiens et leur vécu réel

Familles de demain : Sonder les espoirs et les rêves des Canadiens et leur vécu réels

| Ajouter

Référence bibliographique [4416]

Bibby, Reginald W. 2004. «Familles de demain : Sonder les espoirs et les rêves des Canadiens et leur vécu réel ». Transition, vol. 34, no 4, p. 3-14.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Afin d’avoir une interprétation réaliste des aspirations des Canadiens par rapport à la vie familiale, et de leur situation familiale actuelle, l’Institut Vanier de la famille m’a demandé de réaliser une importante enquête nationale sur les familles canadiennes en 2003. » (p. 3)

Questions/Hypothèses :
« Le questionnaire — qui porte le nom du projet ’Familles de demain : Un sondage sur les espoirs et les rêves des Canadiens’ — traite des principales facettes de la vie familiale : l’essence de la famille; les fréquentations, la sexualité et la cohabitation; le mariage; les enfants, l’éducation des enfants et les parents; et la séparation et le divorce. Le sondage a aussi exploré les opinions des Canadiens sur les moyens de renforcer et de rehausser la vie familiale, sur les aspects qu’ils jugent prioritaires, sur qui, selon eux, est responsable pour réaliser ces priorités, et qui devrait en assumer les frais. » (p. 3)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Au total, 2093 adultes de dix-huit ans et plus ont participé au sondage. » (p. 4)

Instruments :
Questionnaire postal

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Voilà une décennie — en 1994, l’Année internationale de la famille célébrée par les Nations Unies — un important sondage national commandé par la revue Maclean’s tirait comme conclusion que ’la famille du style 1950, si elle n’est pas encore disparue, figure sur la liste des espèces en péril’ [traduction]. Et cependant, l’enquête reconnaissait que la famille faisait preuve d’une grande force d’endurance.
Cette force d’endurance est immédiatement visible dans les résultats de notre sondage. À l’opposé de ce qui est souvent dit, souvent écrit, nous avons trouvé une assez large cohérence chez les Canadiens quant à la vision de la famille et aux espoirs qu’ils fondent sur la vie familiale. […]
Au chapitre de leurs familles, les Canadiens continuent à partager de nombreuses aspirations. Pour le meilleur ou pour le pire, la plupart souhaitent être mariés et vivre pour le reste de leur vie avec leur conjoint; avoir des enfants heureux, en santé, responsables et empathiques; s’occuper de leurs parents si besoin est; et jouir de leurs enfants et petits-enfants. Ils reconnaissent qu’ils ont besoin pour cela de l’aide d’autrui. Mais ils veulent certes croire que leur rêve pourra se réaliser.
Malheureusement, au fil de leur vie, de nombreux Canadiens, jeunes et moins jeunes, constatent que ce qu’ils vivent n’est pas conforme à ce qu’ils avaient espéré. Malgré tout, ils persistent; souvent les adultes se remarient, et chacun tente de faire pour le mieux avec les nouveaux enfants et la nouvelle famille par alliance, tandis que les enfants, pour leur part, tentent de s’adapter au nouveau parent et à la nouvelle fratrie. Entre-temps, les parents plus âgés et les grands-parents, en situation nouvelle, tentent eux aussi de s’y adapter pour le mieux.
D’autres opteront pour des formes familiales moins traditionnelles, mais comme les autres, constatent parfois que tout ne se passe pas comme ils l’avaient espéré. Souvent, on manque de temps ou d’argent parfois les engagements ne perdurent pas, parfois aussi on se frappe à la désapprobation sociale.
Au milieu de toute cette diversité, les Canadiens continuent à chérir l’idée de la famille, et font tout ce qui est en leur pouvoir pour réussir dans cette entreprise. Pourquoi? Parce qu’elle leur est essentielle. Et qu’à la société, elle est essentielle aussi. » (pp. 13-14)