La famille à l’interface du passé et de l’avenir : Réflexions d’un praticien
La famille à l’interface du passé et de l’avenir : Réflexions d’un praticien
La famille à l’interface du passé et de l’avenir : Réflexions d’un praticien
La famille à l’interface du passé et de l’avenir : Réflexions d’un praticiens
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Référence bibliographique [4370]
Clotteau, Benoît. 2004. «La famille à l’interface du passé et de l’avenir : Réflexions d’un praticien ». Les cahiers du 27 juin, vol. 1, no 2, p. 47-52.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Dresser un portrait général des familles du Québec contemporain en soulevant les défis et les espoirs auxquels nous faisons face en tant que société.
Questions/Hypothèses : L’auteur croit que ce sont les changements vécus dans les familles qui sont à l’origine des bouleversements sociétaux, et non le contraire : « [...] notre société est en crise, car la famille québécoise est en crise ». (p. 45)
2. Méthode
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Clotteau dresse ici un portrait des familles québécoises qui est à la fois pessimiste et optimiste. D’abord, il relativise l’idée que la famille est en changement en rappelant que les familles monoparentales et reconstituées existent depuis déjà longtemps. Par ailleurs, selon lui, ce qui représente une transformation majeure, c’est le non-désir d’enfant et le vieillissement de la population. Ces changements sont liés à trois évènements majeurs : le passage d’une société rurale à une société urbaine, « [...] le rejet des valeurs religieuses imposées d’une manière abusive par le clergé » (p. 46) et la prise en main par les femmes de leurs destinées ainsi que leur émergence sur le marché du travail. Clotteau soutient que le rejet de l’autoritarisme religieux a aussi mené au rejet de l’autorité qui est la source de bien des maux dans notre société. Parmi les problèmes répertoriés, il dénonce le laisser-faire et le laxisme des parents, le fossé qui sépare les chercheurs et les praticiens de la réalité terrain, la dure conciliation travail-famille, puis de la rupture des liens transgénérationnels. Par ailleurs, il croit que la crise qui se vit en ce moment peut être utilisée comme un « [...] facteur d’évolution, comme un passage d’un état de déséquilibre à un état d’équilibre supérieur ». (p. 45)