Cloutier, Richard. 2004. «La famille, la garderie et l’école». Dans Psychologie de l’enfant , 2e éd., sous la dir. de Richard Cloutier, Gosselin, Pierre et Tap, Pierre, p. 385-420. Montréal: Gaétan Morin Éditeur.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Le présent chapitre porte sur les agents de socialisation que constituent pour l’enfant, la famille, la garderie et l’école. Toutefois, nous traiterons de ces trois thèmes de façon fort différente puisque la famille occupe beaucoup plus de place que la garderie et l’école, ce qui se justifie par son influence nettement plus grande sur l’enfant. » (p. 386)
2. Méthode
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« La famille exerce des fonctions bio-psycho-sociales auprès de l’enfant, c’est-à-dire qu’elle exerce sur lui une influence biologique, psychologique et sociale, ces zones d’influence pouvant aussi interagir entre elles. » (p. 387) « La fréquentation de garderie est devenue un phénomène courant dans la vie des enfants d’âge préscolaire. Les besoins de services de garde ne cessent de croître depuis que les deux parents travaillent à l’extérieur du foyer. […] D’autre part, une majorité d’enfants n’ont pas de frères et de sœurs dans leur famille par suite de la chute de la natalité, de sorte que les parents peuvent trouver une réponse aux besoins sociaux de leurs petits dans la société de pairs que constitue la garderie. » (p. 411) « L’école est le foyer d’acquisition d’un grand nombre de compétences en marge des contenus des programmes. L’enfant y apprend à entrer en rapport avec des modèles adultes marqués par leur propre style de gestion de l’autorité; il y apprend aussi à se faire une place parmi un groupe de pairs, à se faire des amis, à régler des problèmes interpersonnels, à tenir compte des pressions du groupe, à s’adapter aux règles, à gagner et à perdre, à parler en groupe, à assumer des responsabilités communautaires, etc. Sans faire officiellement partie du programme, ces habiletés façonnent l’identité que l’enfant acquiert au fil des ans. » (p. 415)