Proximité et transport actif. Le cas des déplacements entre l’école et la maison à Montréal et à Trois-Rivières

Proximité et transport actif. Le cas des déplacements entre l’école et la maison à Montréal et à Trois-Rivières

Proximité et transport actif. Le cas des déplacements entre l’école et la maison à Montréal et à Trois-Rivières

Proximité et transport actif. Le cas des déplacements entre l’école et la maison à Montréal et à Trois-Rivièress

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Référence bibliographique [434]

Torres, Juan et Lewis, Paul. 2010. «Proximité et transport actif. Le cas des déplacements entre l’école et la maison à Montréal et à Trois-Rivières ». Environnement Urbain / Urban Environment, vol. 4, p. c1-c15.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Parmi les divers et nombreux facteurs ayant une influence sur la mobilité des enfants, le contrôle des parents occupe une place très importante (McMillan, 2005); et parmi les facteurs considérés par les parents pour décider de la manière dont leurs enfants effectuent le trajet scolaire, la proximité arrive au premier chef (Vélo-Québec, 2005). L’école primaire étant d’abord une destination de proximité, les enfants pourraient facilement marcher ou, éventuellement, se déplacer à vélo. Or, c’est de moins en moins le cas. C’est dans le cadre de cette problématique complexe que le présent article examine le rôle de la proximité lors des déplacements des élèves du primaire.» (p. c-2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon se compose de 1495 parents habitant à Montréal ou à Trois-Rivières.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les données présentées montrent une transformation de la mobilité des enfants du primaire, qui marchent de moins en moins pour aller à l’école […]. Si des variations importantes peuvent être observées d’une zone à l’autre, c’est surtout la distance qui est déterminante pour expliquer pourquoi les enfants du primaire marchent, ou ne marchent pas, pour aller à l’école. D’autres facteurs sont également en cause, notamment les déplacements des autres enfants du ménage et surtout les déplacements des parents pour le travail […]. Les caractéristiques des trajets entre la maison et l’école sont susceptibles de jouer sur la proportion des enfants qui marchent ou prennent leur vélo pour se déplacer. […] Nous retiendrons toutefois de cette analyse que les rapports à l’école se transforment. L’école de quartier – l’école de proximité – semble perdre du terrain face à la montée des écoles spécialisées […]. Le déclin de l’école de proximité amène une transformation de la mobilité : les déplacements des enfants se font de plus en plus en modes motorisés, les enfants sont de moins en moins nombreux à marcher […]. Ce faisant, les enfants perdent un potentiel d’activité physique important; plus encore, ils perdent le potentiel que représentent les déplacements en mode autonome pour leur propre développement, pour la possibilité de découvrir le quartier, pour se familiariser avec le voisinage, pour acquérir des connaissances et des compétences environnementales, pour développer un sentiment d’appartenance communautaire, pour développer leur confiance dans l’utilisation de l’espace public […].» (p. c-13)