Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« La Fédération entend enrichir la réflexion sur la conciliation travail-famille en mettant en lumière le fait que les parents d’élèves du primaire et du secondaire ont des responsabilités particulières à assumer. Certaines de ces responsabilités s’inscrivent en continuité avec celles des parents d’enfants qui ne sont pas d’âge scolaire. Cependant, certaines autres responsabilités parentales découlent directement des orientations et des pratiques actuelles de notre système d’éducation. En effet, comme en est témoin la FCPQ, l’entrée des enfants à l’école signifie aussi« l’entrée des parents à l’école » En d’autres mots, les parents d’élèves jonglent non seulement avec les obligations familiales et professionnelles, mais aussi avec des obligations scolaires. » (p. 2)
2. Méthode
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
« La FCPQ [Fédération des Comités de Parents du Québec] souhaite, par ce mémoire, avoir attiré l’attention du ministre Monsieur Claude Béchard, sur les besoins de conciliation travail-famille des parents d’élèves, notamment :
- L’urgence de rendre disponibles et accessibles aux familles du Québec des services de garde et d’encadrement des jeunes d’âge scolaire;
- L’importance de favoriser et de soutenir concrètement la participation parentale en éducation.
La FCPQ considère qu’au moment d’élaborer une politique sur la conciliation travail-famille la prise en compte du premier besoin coule de source. La prise en charge collective de tels services est commandée par le fait qu’ils répondent non pas simplement aux besoins des familles, mais à des besoins collectifs, notamment ceux des employeurs et de la communauté qui ne peuvent que désirer, d’une part, la prospérité et la sécurité et, d’autre part, l’intégration sociale et le développement des jeunes.
Selon la FCPQ, l’élaboration de la politique sur la conciliation travail-famille se doit tout autant de prendre acte du poids gigantesque de la réussite éducative dans notre société et, dans cette optique, de tabler sur un soutien véritable de la participation des parents en éducation. Même si l’on devait ne considérer que l’aspect économique d’une telle orientation, l’on serait assurément gagnant. Rappelons simplement à cet égard quelques faits parmi d’autres :
- Il existe un lien positif entre, d’une part, la participation parentale et, d’autre part, la réussite et la prévention de difficultés scolaires ou sociales;
- Les difficultés d’apprentissage et d’adaptation engendrent des coûts humains et sociaux colossaux;
- La décentralisation des pouvoirs en éducation, laquelle mise sur la participation des parents aux instances du réseau scolaire, a entre autres des mérites économiques.
Étant donné son expertise et sa fine connaissance de la réalité des parents des quelque 950 000 élèves qui fréquentent les écoles publiques du Québec, la FCPQ souhaite enfin qu’elle pourra participer à l’exploration et à la conception de moyens concrets qui permettront la poursuite des visées présentées dans ce mémoire. Elle pense pouvoir faire preuve de la créativité nécessaire pour faire en sorte que ceux et celles qu’elle représente aient les conditions de briller, à leur manière, parmi les meilleurs. » (p. 3)