1. Objectifs

Intentions :
« Le principal objectif de cette étude est de souligner l’importance des pratiques éducatives parentales et des caractéristiques individuelles de l’enfant dans l’évaluation de son adaptation socio-scolaire [sic]. » (p. 6)

Questions/Hypothèses :
« Les objectifs de cette étude sont :
1) Vérifier les convergences et divergences entre les perceptions des mères et des enseignantes vis-à-vis l’évaluation des caractéristiques psychosociales d’un même enfant;
2) Vérifier les différences sexuelles, dans un premier temps, au niveau des évaluations réalisées par les mères et les enseignantes et dans un deuxième temps, au niveau des liens entre les variables de l’étude;
3) Vérifier le pouvoir discriminant des variables (var. socioéconomiques et caractéristiques individuelles) prisent (sic) individuellement puis de façon combinée, sur l’adaptation socio-scolaire (sic) du jeune enfant. » (p. 36)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« L’échantillon total de cette étude se compose de 139 enfants et leur mère [sic], ainsi que 19 enseignantes de classe maternelle. Le groupe d’enfants est constitué de 65 filles et 74 garçons. » (p. 42)

Instruments :
- Child Rearing Practices Report (Block, 1981);
- California Child Q-Sort (CCQS, Block et Block, 1980).

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Cette recherche s’inscrit dans une perspective théorique bidirectionnelle et systémique de la relation parent-enfant. Elle a pour objectif de documenter l’impact des pratiques de socialisation parentales et des caractéristiques individuelles de l’enfant dans l’émergence des difficultés d’adaptation sociale et scolaire de garçons et de filles de cinq ans à leur entrée à la maternelle. Pour ce faire, des questionnaires ont été complétés par les mères (n = 139) et les enseignantes (n = 19) de ces enfants. Trois profils d’adaptation ont été identifiés sur la base de l’évaluation de l’adaptation socio-scolaire (sic) par l’enseignante : les groupes d’enfants adaptés, retirés et à risque. Les résultats montrent, tout d’abord, des divergences garçons/filles dans l’évaluation enseignante de l’adaptation socio-scolaire (sic) : une majorité de garçons présentent un profil qui correspond au groupe d’enfants à risque, alors que le profil d’une majorité de filles correspond au groupe d’enfants adaptés. Les résultats issus des différentes analyses permettent de conclure que le profil des enfants jugés à risque est davantage relié aux variables individuelles (comme l’agressivité et le manque d’autocontrôle), alors que celui des enfants adaptés l’est davantage aux variables socio-écologiques (comme le revenu familial et les pratiques éducatives parentales). Ainsi, il semble que les garçons et les filles, en plus d’être perçus différemment au niveau de leurs caractéristiques individuelles, sont aussi influencés de façon différente par les facteurs de leur environnement socio-écologique. » (p. ii)