Domestication économique et monétarisation de la vie sociale : les transferts d’argent et de biens des immigrants latino-américains à Montréal

Domestication économique et monétarisation de la vie sociale : les transferts d’argent et de biens des immigrants latino-américains à Montréal

Domestication économique et monétarisation de la vie sociale : les transferts d’argent et de biens des immigrants latino-américains à Montréal

Domestication économique et monétarisation de la vie sociale : les transferts d’argent et de biens des immigrants latino-américains à Montréals

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Référence bibliographique [427]

Tran, Nathalie et Pantaleón, Jorge. 2010. «Domestication économique et monétarisation de la vie sociale : les transferts d’argent et de biens des immigrants latino-américains à Montréal ». Anthropologie et Sociétés, vol. 34, no 2, p. 123-141.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent article vise à dresser un portrait des pratiques sociales d’envois monétaires et de biens des immigrants latino-américains à Montréal comme faisant partie d’un espace de reproduction et de transformation des relations familiales.» (p. 140)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon de répondants est composé de sept hommes et de trois femmes : quatre d’entre eux sont dans la jeune trentaine, quatre autres dans la quarantaine et un a l’âge de 69 ans.» (p. 126) Les répondants de cet échantillon sont latino-américains et résident à Montréal.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Depuis plus de quatre décennies, l’anthropologie et la sociologie, d’une part, et l’économie, d’autre part, ont institué leurs légitimités disciplinaires de façon à segmenter certains comportements humains selon une logique dichotomique, opposant les actions sociales au sein du marché à celles que l’on retrouve au sein des liens familiaux. Les transferts monétaires et les envois de biens effectués par nos sujets d’analyse montrent les limitations de ce modèle oppositionnel. Nous concevons l’envoi d’argent dans le champ social transnational comme étant un phénomène domestique et intime, tout en faisant également partie du monde marchand; ce dernier est notamment représenté par les agences de transfert multinationales et les banques, mais aussi par des petits entrepreneurs. L’observation de ce processus d’imbrication mutuelle à partir de cette perspective nous oblige à porter une attention particulière aux espaces de jonction et de séparation de l’intime et du monde marchand, tels que définis et conçus par les acteurs sociaux engagés dans cet univers d’échange.» (p. 140)