Pour une politique de population

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Référence bibliographique [4241]

Henripin, Jacques. 2004. Pour une politique de population. Montréal: Les Éditions Varia.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Certains aspects de l’évolution démographique du Québec posent actuellement des difficultés et deviendront encore plus problématiques au cours des décennies à venir : décroissance et vieillissement de la population, composition ethnique et linguistique, effritement de la famille, etc. Dans ’Pour une politique de population’, Jacques Henripin étudie précisément cette situation et suggère quelques éléments d’une éventuelle politique québécoise de population. »(quatrième de couverture)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Essai

3. Résumé


« Nous verrons d’abord que certains aspects de l’évolution de la population posent des difficultés et en poseront probablement davantage au cours des décennies qui viennent (chapitre premier). Énumérons les principaux problèmes :
- Décroissance de la population;
- Forte augmentation de la fraction des vieux;
- Effritement de la famille;
- Composition ethnique et linguistique;
- Composition professionnelle de la population active.
[…] Les remèdes se présentent sous deux formes : a) on peut tenter de corriger la population elle-même; b) on peut aussi tâcher d’atténuer les conséquences indésirables de ces phénomènes démographiques en modifiant certains comportements.
S’agissant des deux premiers problèmes (décroissance et vieillissement), c’est assurément la faible natalité — à laquelle on peut associer l’effritement de la famille — qui est d’abord en cause. Évidemment, un retour à une fécondité moins paresseuse serait bienvenu, mais on propose souvent de recourir plutôt à l’immigration. Ce dilemme bébés/immigrants est l’objet du chapitre 2, qui comportera quelques stratégies possibles et des suggestions concernant les migrations. Le chapitre 3, qui traite de la natalité, contient de nombreuses propositions destinées à ramener la fécondité à un niveau acceptable, que nous préciserons. Le fonctionnement et la vigueur des familles débordent évidemment le champ de la démographie, mais certains aspects y sont très intimement liés; c’est ce dont on traitera dans ce chapitre. Le problème majeur est inévitable : le vieillissement sera important, même si l’on peut en réduire l’ampleur par une hausse de la procréation et, dans une moindre mesure, par une forte immigration. Il faudra donc s’y adapter. À ce sujet, des actes collectifs de sagesse et d’héroïsme — n’ayons pas peur des mots — seront nécessaires. Le chapitre 4 y est consacré. Enfin, on trouvera au chapitre 5 quelques commentaires brefs sur deux problèmes de composition de la population, langue et distribution des élèves suivant deux orientations majeures. » (pp. 11-12)