1. Objectifs

Intentions :
« Cette recherche a pour but d’explorer la représentation que se font les enfants exposés à la violence conjugale de la relation qu’ils entretiennent avec leurs parents et avec les personnes qui gravitent autour d’eux. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« La question générale à laquelle ce mémoire tente de répondre est la suivante : Comment les enfants exposés à la violence conjugale se représentent-ils la relation avec leurs parents et avec leur réseau social?
Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux questions suivantes :
- Quelle est la vision des enfants exposés à la violence conjugale de l’implication parentale du père et de la mère, sur les plans comportemental et affectif?
- Existe-t-il une différence entre les filles et les garçons quant à leur représentation de la relation avec chacun de leurs parents?
- En quoi consiste le réseau familial et social des enfants exposés à la violence conjugale?
- Comment les enfants exposés à la violence conjugale perçoivent leurs relations familiales et sociales?
- Quelle est l’importance de ces personnes dans leur vie?
- Existe-t-il un lien entre la vision de l’implication parentale, l’importance du réseau social et le sexe des enfants exposés à la violence conjugale? » (pp. 24-25)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
- Dix enfants, résidents du Nouveau-Brunswick, âgés de huit à treize ans;
- Huit mères et une grand-mère maternelle;
- Entrevues individuelles semi-dirigées avec les enfants.

Instruments :
- Les personnes dans mon monde (Lowenstein, 1999);
- Ma famille — Casse-tête (Lowenstein, 1999).

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« C’est par l’intermédiaire de techniques de la thérapie par le jeu que les enfants ont partagé leur perception. Leur discours et celui des tutrices ont permis de constater que les relations parents-enfants sont affectées par le contexte de violence conjugale. Les filles et les garçons perçoivent leurs parents différemment; les garçons accordent une plus grande importance à la relation avec leur père, tandis que les filles sont davantage proches de leur mère. Le réseau entourant ces enfants s’avère important pour eux, cependant leur discours permet de conclure que ces enfants interrogés ont peu de personnes à qui se confier lorsqu’il s’agit des problèmes rencontrés dans leur famille. » (résumé)