Dynamiques familiales de la communauté hindoue de Montréal : contrer la violence intrafamiliale
Dynamiques familiales de la communauté hindoue de Montréal : contrer la violence intrafamiliale
Dynamiques familiales de la communauté hindoue de Montréal : contrer la violence intrafamiliale
Dynamiques familiales de la communauté hindoue de Montréal : contrer la violence intrafamiliales
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Référence bibliographique [4171]
Loiselle, Marguerite. 2004. «Dynamiques familiales de la communauté hindoue de Montréal : contrer la violence intrafamiliale». Thèse de doctorat, Montréal (Québec), Université de Montréal, Département de service social.
Intentions : L’étude vise deux objectifs : « contribuer à l’augmentation des connaissances sur la vie familiale hindoue et sur l’impact de l’immigration sur ces familles; explorer les dynamiques de violence intrafamiliale dans ce milieu et connaître les modes d’intervention préconisés dans cette communauté. Son but ultime est de proposer un modèle d’intervention, adapté à cette communauté, qui pourrait être extrapolé à d’autres populations de cultures collectivistes. » (p. ii)
2. Méthode
Échantillon : « 19 informateurs-clés hindous; 6 intervenantes auprès de cette clientèle; 2 femmes hindoues violentées ayant obtenu l’aide des services offerts au Québec. Outre ces trois catégories de répondants, 4 dossiers d’hommes violents hindous ayant demandé de l’aide d’un organisme montréalais pour conjoints violents ont été examinés. » (p. ii)
Instruments : Guide d’entretien
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Cette thèse, une étude ethnographique, examine les dynamiques relationnelles et les problèmes de violence intrafamiliale vécus par les familles immigrantes hindoues de Montréal. [...] Parmi les principaux résultats, cette recherche révèle 1) que la patrilocalité et la maisonnée jointe prêtent flanc à une violence ’conjuguée’ plutôt que ’conjugale’; 2) que le concept de ’mariage arrangé’ contribue peu ou pas à l’éruption de violence conjugale; 3) que la pigmentation de la peau est un facteur significatif de risque d’oppression de la femme hindoue, principalement du nord de l’Inde; 4) que dans le monde hindou, un sous-système, déterminant l’identité et la position d’une famille et de ses membres dans la société et régulant ses possibilités de mobilité, doit être ajouté au modèle écosystémique. Il s’agit d’un ’entosystème’, comportant la caste et la classe qui, avec le ’mésosystème’, constituent le système communautaire; 5) que l’immigration, incluant les statuts précaires d’immigration, a un impact négatif sur chacun des genres, quoique les affectant de façons différentes; 6) que l’immigration est une cause majeure d’éruption ou d’accroissement de violence intrafamiliale; 7) que les demandes d’aide des femmes hindoues aux prises avec la violence intrafamiliale sont d’ordre pratique et orientées vers la famille. Le modèle d’intervention proposé au terme de cette étude, nommé ’poly-collectiviste’ comprend trois volets : 1) une analyse intersectionnelle; 2) un éclairage écosystémique et 3) une intervention en ’concertation partenariale’, incluant un ’intervenant-clé’, une équipe multidisciplinaire et des ressources de la communauté hindoue. Il peut, en tout ou en partie, être extrapolé et adapté à d’autres communautés dites ’collectivistes’. » (p. ii)