Présentation : familles immigrantes et réseaux transnationaux : des articulations théoriques aux stratégies politiques

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Référence bibliographique [413]

Vatz Laaroussi, Michèle et Bolzman, Claudio. 2010. «Présentation : familles immigrantes et réseaux transnationaux : des articulations théoriques aux stratégies politiques ». Lien social et Politiques, no 64, p. 7-25.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Plusieurs recherches ont été menées sur les familles immigrantes, d’une part, et sur le transnationalisme, d’autre part, mais il paraît pertinent et particulièrement fructueux de croiser aujourd’hui ces deux perspectives. C’est ce que nous proposons dans le présent numéro thématique. » (p. 7)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend les résultats de recherches précédentes menées au Canada et en Suisse (Vatz Laaroussi, 2008, 2009 ; Bolzman, Carbajal et Mainardi, 2007 ; Bolzman, Gakuba et Guissé, 2010).

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« [Les] familles migrantes et réseaux transnationaux amènent à interroger les réalités sociales à partir de nouvelles perspectives qui remettent en cause les regards habituels sur la société. Comme le signalent Wimmer et Glick-Schiller (2002), il est nécessaire de sortir du nationalisme méthodologique qui a prévalu jusqu’à présent dans les sciences sociales pour appréhender la complexité des vies d’un nombre croissant de familles qui se trouvent connectées par-delà les frontières, et qui vivent simultanément dans plusieurs endroits. […] Des auteurs comme Portes (1999) ou Tarrius et Missaoui (2000) ont mis en évidence que […] les réseaux des migrants, mais aussi les communautés transnationales, développent des stratégies de ’mondialisation par le bas’. […] L’étude des réseaux des migrants peut également amener à de nouveaux regards sur la manière de considérer les appartenances nationales ou ethniques. Traditionnellement, on considère que le groupe national ou le groupe ethnique sont les cadres naturels d’inscription des appartenances. […] Finalement, c’est le concept même de mobilité et peut-être de migration qui doit être réinterrogé à la lumière des réseaux familiaux transnationaux (Vatz Laaroussi, 2009). » (p. 20-22)