1. Objectifs

Intentions :
« Ainsi, l’objectif premier de cette recherche vise à comparer la perception d’adolescents avec celle d’un expert de manière à en extraire des éléments d’interprétation originaux en matière de prévention et d’éducation. De plus, un examen des sources potentielles de variations interindividuelles dans la perception de la violence sera pratiqué au cours de l’analyse et, plus particulièrement, en ce qui concerne l’effet de l’exposition médiatique antérieure. » (p. 46)

Questions/Hypothèses :
« (Hyp1) La perception de la violence et de son intensité diffère selon le statut d’analyste et de spectateur
(Hyp2) L’évaluation continue et l’évaluation globale de la violence ne sont pas liées entre elles
(Hyp3) Aucune différence significative entre les sujets féminins et les sujets masculins en ce qui a trait à leur sensibilité face aux contenus à caractère violent
(Hyp4) Le sexe des [s]ujets n’influence pas la perception de la violence
(Hyp5) Le sexe n’a pas d’incidence sur l’opinion des sujets
(Hyp6) L’âge n’influence pas la perception du problème de la violence
(Hyp7) L’exposition antérieure au film Terminator II influence la perception de ce même film
(Hyp8) La fréquence de consommation télévisuelle influence la perception de la violence
(Hyp9) La fréquence de l’écoute télévisuelle influence la perception de la violence
(Hyp10) La fréquence du contrôle parental influence la perception de la violence
(Hyp11) Le niveau de scolarisation des parents influence la perception de la violence » (p. 46)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
463 filles et garçons âgés de 12 à 17 ans, originaires de la ville de Québec

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Bien que la question des effets de la violence à la télévision subsiste depuis cinquante ans, force est d’admettre que l’apparent consensus sur ses conséquences néfastes, particulièrement chez les jeunes, demeure fragile. Au-delà de la simple relation de cause à effet entre la violence et la violence fictive, ce mémoire propose d’étudier certains paramètres intervenant dans le comportement humain afin de mieux comprendre comment les jeunes perçoivent et tolèrent cette violence. Cette étude se présente sous la forme d’une recherche quantitative exploratoire privilégiant deux aspects, soit la perception de spectateurs adolescents en matière de violence comparativement à la réalité conceptuelle de l’analyste et, par ailleurs, les effets potentiels de variations interindividuelles sur les attitudes, les connaissances et la sensibilité des jeunes sur cette problématique. L’emploi de la mesure continue s’est notamment distingué par son caractère non obstructif et la possibilité de tester un nombre suffisant de sujets (443) dans un contexte scolaire, relativement proche des conditions habituelles de perception. » (résumé)