La parentification de l’enfant et ses conséquences à l’âge adulte

La parentification de l’enfant et ses conséquences à l’âge adulte

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La parentification de l’enfant et ses conséquences à l’âge adultes

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Référence bibliographique [4049]

René, Martine. 2004. «La parentification de l’enfant et ses conséquences à l’âge adulte». Essai de maîtrise, Québec, Université Laval, Faculté des sciences de l’éducation.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« [L]’auteur propose tout d’abord d’exposer clairement les contextes générateurs de parentification et les circonstances contribuant à la maintenir, ce qui sera accompli dans le premier chapitre. Dans le second chapitre, les circonstances de la parentification seront exposées à la lumière des écrits de recherche sur le sujet. Nous y verrons les impacts structuraux et émotifs du phénomène, de même que l’influence qu’il exerce dans les sphères relationnelle et professionnelle à l’âge adulte. À l’intérieur de l’essai, une vignette clinique [cas d’Audrey] sera développée à plusieurs reprises, afin de donner un exemple concret qui appuie et illustre les propos. » (p. 6)

Questions/Hypothèses :
« [Q]uelles sont les conséquences à court et à long terme d’une parentification dans l’enfance? » (p. 6)

2. Méthode


Types de traitement des données :
Essai

3. Résumé


« La littérature recensée d’une part, de même que les illustrations fournies par le cas d’Audrey d’autre part, nous permettent ainsi de dégager les principaux impacts développementaux découlant d’une expérience de parentification. Par l’examen de ces sources d’information, nous avons vu que la structuration même de la personnalité de l’enfant peut se voir ’modelée’ par les déficits parentaux. En effet, une parentification le place à risque de développer des traits psychopathologiques, selon la façon dont certains processus développementaux, tels que la phase de séparation/individuation, sont expérimentés par l’enfant. Les demandes souvent régressives du parent parentifiant teintent également l’établissement de sa singularité, tel que nous l’ont démontré plusieurs auteurs à propos de l’édification de Soi de l’enfant. Par ailleurs, la sphère affective de l’enfant s’avère atteinte par le processus de parentification. Ce dernier occasionne souvent une ’souffrance muette’ mais bien présente, alimentée par des sentiments tels que la honte, la culpabilité, la solitude ou la colère. Ainsi, l’individu ayant été parentifié, tout comme Audrey, semble généralement équilibré en apparence, mais derrière cette façade se terre toute une gamme d’émotions qui, combinés à une estime de soi fragile, peut rendre son adaptation difficile. » (p. 63)