Intentions : Démontrer les multiples défis et enjeux auxquels sont confrontés les intervenants œuvrant auprès des jeunes ayant des troubles de personnalité, lors de la pratique clinique en centres jeunesse.
Questions/Hypothèses : « [P]our l’ensemble des troubles de personnalité, […] le traitement doit privilégier une approche multimodale associant psychothérapie psychodynamique, approche comportementale et cognitive, et un entraînement aux habiletés sociales. Une seule approche, surtout en milieu de réadaptation, n’aurait sûrement pas les effets escomptés. » (p. 28)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Pour chaque type de personnalité qu’il décrit, l’auteur utilise un exemple clinique pour illustrer ses propos.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« Ma présentation sera centrée sur les impacts que les troubles de personnalité ont sur la vie des intervenants et des équipes de réadaptation, incluant tous les intervenants qui, de près ou de loin, contribuent au travail de réadaptation en centres jeunesse : éducateurs, praticiens sociaux, gestionnaires, psychologues, infirmières, médecins […], réviseurs, DPJ, etc. Certains troubles de la personnalité ont un impact si considérable qu’ils peuvent parfois bouleverser les structures mêmes de nos institutions. Mais cet impact, si gênant dans un premier temps, constitue également la pierre angulaire de l’intervention. » (p. 18) L’auteur discute dans cette présentation de différents troubles de la personnalité qui affectent les jeunes; il rappelle que le travail des intervenants « consiste à poser un regard sur l’ensemble du système familial et de ses enjeux, donc un regard clinique sur tous les membres de la famille, et de préférence sur trois générations, comme nous le faisons dans l’élaboration d’un génogramme. » (p. 20) Enfin, il conclut affirmant : « [l|’essentiel de mes propos se résume en fait à peu de choses : les réactions contre-transférentielles nous amènent dans les mêmes impasses psychiques que les jeunes et nous nous retrouvons dans l’obligation de mentaliser ce qu’ils ont peine à se représenter. L’analyse du contretransfert s’avère alors un outil clinique fondamental dont nous ne pouvons nous passer pour accéder au monde intérieur des jeunes que nous devons accompagner. » (p. 27)