Don à l’enfant d’une place symbolique et lien social

Don à l’enfant d’une place symbolique et lien social

Don à l’enfant d’une place symbolique et lien social

Don à l’enfant d’une place symbolique et lien socials

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Référence bibliographique [3979]

Turmel, France. 2004. «Don à l’enfant d’une place symbolique et lien social». Dans Actes du 3ième Congrès international sur l’enfant, Montréal, Québec, Canada, 21-22-23 mai 1997 : nouvelles techniques de procréation - adoption , sous la dir. de Dominic A. D’Abate et Rowe, William S., p. 23-27. Montréal: Theo Done.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif est de repérer dans le discours du psychotique la place qu’il s’attribue dans la famille[...]» (p. 24) et par là de «[...] pointer un défaut de parentalité dans la famille ayant comme conséquence une rupture du lien social chez le psychosé.» (p. 23)

Questions/Hypothèses :
«Quel est l’effet d’une parentalité située uniquement dans la sphère biologique?» (p. 24)
«Quel est l’effet de l’emprise du discours maternel dont l’enfant demeure captif?» (p. 25)
«Quel est l’effet de la perception de l’enfant d’être celui qui satisfait l’Autre parental?» (p. 26)
«Où se situe la place du psychosé dans la famille?» (p. 26)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
3 discours de psychotiques

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


L’auteure présente une lecture psychanalytique de trois discours de psychotiques interrogés sur leur famille et leur parenté. Elle s’intéresse à l’histoire familiale du psychotique en tant qu’elle serait révélatrice de son rapport à l’Autre et permettrait de voir «[...] ce qui a contaminé puis rompu le lien social [...]» (p. 23) chez celui-ci. Cette analyse conclut que «[l]e psychotique se vit comme l’objet qui permet la satisfaction des individus (parents ou autres), que ce soit la satisfaction affective ou autre.» (p. 27) Cette conclusion amène l’auteure à questionner l’enjeu de l’adoption et des nouvelles techniques de reproduction : il en découle que celles-ci «[...] requièrent une éthique parentale comme élément indispensable à la possibilité même de créer une place de sujet pour un enfant. Du point de vue de l’enfant, cette perception d’une éthique lui permet de se dégager de tout enjeu d’objet servant à une satisfaction parentale.» (p. 27)