1. Objectifs

Intentions :
« [I]dentifier des dimensions sur lesquelles peut se baser une intervention que nous ne qualifierons pas d’interculturelle, mais d’accompagnement des familles immigrantes au Québec. […] Tout au long de cet exposé, nous illustrerons ce modèle d’accompagnement en émergence au travers d’expériences d’intervention menées à terme par des étudiants, des intervenants ou encore par des organismes. » (p. 6)

Hypothèse :
« L’intervention interculturelle est paradoxalement ethnocentrique. » (p. 6)

2. Méthode

Échantillion :
« 250 familles immigrantes rencontrées au cours de nos recherches. » (p. 6)

Traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Dans cet article, les auteurs insistent sur les limites de l’intervention sociale dite interculturelle et suggèrent des avenues pour les intervenants travaillant auprès des familles immigrantes pour « [...] ne pas s’enfermer dans un ethnocentricisme, […] pour innover et dépasser les tensions inhérentes aux différences culturelles et aux rapports sociaux inégalitaires. » (p. 6) Les expériences relatées dans le texte mettent en lumière l’importance de contextualiser l’aide apportée aux familles selon leur vécu propre et leurs besoins spécifiques, favorisant la résilience de ces familles. Les auteures proposent une intervention « [...] dont le sens est surtout de promouvoir les forces, l’empowerment et les stratégies de populations considérées non pas comme vulnérables, mais plutôt comme porteuses de potentiels multiples. » (p. 14)