L’enfance et l’errance pour un appel à l’autre : lecture mythanalytique du roman québécois contemporain (1960-1990)
L’enfance et l’errance pour un appel à l’autre : lecture mythanalytique du roman québécois contemporain (1960-1990)
L’enfance et l’errance pour un appel à l’autre : lecture mythanalytique du roman québécois contemporain (1960-1990)
L’enfance et l’errance pour un appel à l’autre : lecture mythanalytique du roman québécois contemporain (1960-1990)s
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Référence bibliographique [3903]
Boucher, Monique. 2005. L’enfance et l’errance pour un appel à l’autre : lecture mythanalytique du roman québécois contemporain (1960-1990). Québec: Éditions Nota bene.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « L’objectif de cet ouvrage consiste donc à examiner les structures de l’imaginaire romanesque québécois contemporain — plus spécifiquement de 1960 à 1990 — en vue de les confronter à la montée de l’affirmation identitaire qui a accompagné la Révolution tranquille. » (quatrième de couverture)
Questions/Hypothèses : « Comment se construisent les récits mythiques? Quel est le mouvement de va-et-vient entre le général et le particulier qui permettrait de saisir un imaginaire national qui cherche à s’affirmer dans la grande francophonie internationale? » (quatrième de couverture)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Le corpus est composé de romans écrits par Michel Tremblay, Anne Hébert et Réjean Ducharme.
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« En fait, il s’agit de proposer une vision de l’évolution historique de la littérature québécoise qui se démarque des perspectives sociologiques généralement proposées. Ainsi, une sorte de ’récit commun mythique’ se dessine derrière les diversités apparentes entre les auteurs étudiés, récit qui passe du mythe de l’enfance au mythe de l’errance, pour se tourner tranquillement vers le mythe de l’altérité. » (quatrième de couverture) « Protégé par une Grande Mère archétypale, l’enfant errant du roman québécois contemporain apprivoise les terreurs associées à la fuite du temps. Déployé dans sa multiplicité, cet archétype évacue presque complètemment l’image du père; rejetée ou ridiculisée, l’autorité paternelle est associée au pouvoir destructeur. Ce cercle familial est dominé par une rêverie sur l’Unité première, celle que forment les frères et sœurs ou les jumeaux, exprimant ainsi une recherche d’une complémentarité parfaite; l’image de l’androgyne vient confirmer la quête d’identité, dans un mouvement qui pousse le questionnement du côté de l’altérité. » (p. 292)