Les prédicteurs de l’état de stress et du temps de travail chez les proches-aidants d’une personne atteinte d’un trouble de l’humeur : étude exploratoire

Les prédicteurs de l’état de stress et du temps de travail chez les proches-aidants d’une personne atteinte d’un trouble de l’humeur : étude exploratoire

Les prédicteurs de l’état de stress et du temps de travail chez les proches-aidants d’une personne atteinte d’un trouble de l’humeur : étude exploratoire

Les prédicteurs de l’état de stress et du temps de travail chez les proches-aidants d’une personne atteinte d’un trouble de l’humeur : étude exploratoires

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Référence bibliographique [3898]

Boulianne, Hélène. 2005. «Les prédicteurs de l’état de stress et du temps de travail chez les proches-aidants d’une personne atteinte d’un trouble de l’humeur : étude exploratoire». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département des sciences sociales.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette recherche a pour but d’explorer, sous différentes dimensions, ce que peuvent vivre les proches-aidants de personnes atteintes de troubles de l’humeur. Plus spécifiquement, il est question de vérifier si certaines caractéristiques de ces proches-aidants — à savoir le genre, le lien entretenu avec la personne atteinte, le fait d’occuper ou non un emploi rémunéré, le fardeau, le soutien social et la présence de violence verbale ou physique — peuvent être des prédicteurs de l’état de stress de ces proches-aidants (qui sont des parents, des conjoints ou des ex-conjoints), et si leur temps de travail est affecté par ce rôle de proche-aidant. » (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
97 proches-aidants de personnes atteintes de trouble de l’humeur de la région de Québec, dont 67 sont des travailleurs

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les résultats révèlent qu’effectivement le soutien social, le fardeau, la violence verbale et la violence physique sont des éléments qui peuvent prédire l’état de stress des proches-aidants de personnes atteintes d’un trouble de l’humeur, alors que le temps de travail est plus affecté par le genre du répondant et le lien qu’entretient ce dernier avec la personne atteinte. Outre ces analyses, l’ensemble des données permet de dessiner une esquisse de la réalité des proches-aidants d’une personne atteinte d’un trouble de l’humeur, ainsi qu’un certain portrait des personnes atteintes. Les informations recueillies et les résultats obtenus seront sûrement utiles dans notre contexte québécois où nous cherchons à comprendre et réduire le stress, l’absentéisme au travail, le taux de suicide et la violence intrafamiliale. Bref, pour les intervenants qui auront à travailler directement ou indirectement avec des proches de personne atteinte de trouble de l’humeur, cette recherche met en lumière l’importance de tenir compte, dans leur pratique, de ce que vivent ces proches-aidants. » (p. ii)