1. Objectifs

Intentions :
L’auteure dresse un portrait de l’adoption internationale apparentée, en insistant sur le fait que ce phénomène soit culturellement marqué. Est soulevée alors la question de l’efficacité de notre mode d’adoption québécois, l’adoption plénière.

Questions :
« Quelle importance la société québécoise doit-elle reconnaître aux valeurs de la famille et au regroupement familial dans le processus d’immigration et d’intégration d’enfants étrangers? Quelle place accorder au respect des représentations de la parenté qu’ont les Québécois d’origine étrangère lorsqu’il s’agit de juger l’admissibilité d’une requête en adoption? Enfin, comment appliquer avec discernement le principe de l’intérêt de l’enfant dans les décisions à prendre, alors que les représentations de l’enfance et du rôle familial, économique et social de l’enfant varient d’une société à l’autre? » (pp. 121-122)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Essai

3. Résumé

Après avoir expliqué ce que veut dire l’adoption intrafamiliale internationale en spécifiant les démarches administratives et juridiques qu’elle encourt, l’auteur démontre, à l’aide de statistiques et de citations provenant d’acteurs dans ce genre de processus (par exemple les parents adoptifs), que les raisons, les représentations qui y sont associées varient d’une culture à l’autre. Elle spécifie le point de vue de certains pays d’origine des enfants adoptés sur les adoptions apparentées, pour ensuite décrire comment l’adoption s’inscrit dans le processus d’immigration, notamment d’un point de vue légal, en relevant les conséquences possiblement malheureuses de l’adoption plénière.