Toujours fille d’honneur : les gens qui ne prévoient pas se marier

Toujours fille d’honneur : les gens qui ne prévoient pas se marier

Toujours fille d’honneur : les gens qui ne prévoient pas se marier

Toujours fille d’honneur : les gens qui ne prévoient pas se mariers

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Référence bibliographique [3839]

Crompton, Susan. 2005. «Toujours fille d’honneur : les gens qui ne prévoient pas se marier ». Tendances sociales canadiennes / Canadian Social Trends, no 77, p. 2-10.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Par la rédaction du présent article, l’auteure vise à « examiner la situation des ’célibataires d’âge mûr’, c’est-à-dire des hommes et des femmes ayant dépassé l’âge moyen pour un premier mariage (28 ans chez les femmes et 30 ans chez les hommes), mais qui sont encore dans le groupe d’âge le plus actif (moins de 55 ans). » (pp. 4-5)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données de Statistique Canada : « données de l’Enquête sociale générale de 2001 ». (p. 4)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les célibataires qui ne prévoient pas se marier représentent un petit groupe d’adultes, mais qui est distinct. Leur cas est en grande partie semblable aux célibataires d’âge mûr qui prévoient se marier, mais ils sont différents pour ce qui est de certaines variables clés. Par exemple, bon nombre d’entre eux sont des parents monoparentaux, leur revenu a tendance à être faible et il est peu probable qu’ils soient très instruits. À cet égard, leur profil semble refléter une tendance grandissante — du moins aux États-Unis — qui montre que les taux de nuptialité décroissent chez les gens appartenant à des groupes socioéconomiques plus faibles, même s’ils augmentent chez les gens hautement scolarisés. Il semble toutefois que les différences clés entre les célibataires d’âge mûr qui ne prévoient pas se marier et ceux qui s’y attendent soient liées à l’attitude. En effet, ces gens ont des points de vue nettement moins conventionnels en ce qui concerne l’importance de l’amour, du mariage et de la famille. Ces caractéristiques ont sans aucun doute orienté la vie des improbables de façon différente par rapport à celle des autres célibataires d’âge mûr. Il est toutefois impossible de déterminer si leurs opinions ont façonné leur comportement et, par conséquent, leur prise de décision personnelle, ou si leurs points de vue résultent de leur expérience de vie. » (p. 10)