1. Objectifs

Intentions :
« Tenter d’apprivoiser cette dramatique cruelle [les naissances d’extrêmes prématurés] par la réflexion, de manière à y voir clair et à la rendre un peu plus supportable. » (p. 57)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

« Normalement, un enfant vient au monde après une période de développement fœtal de 37 à 42 semaines. Sont dits ’prématurés’ les enfants trop vite venus, ceux qui, pour toutes sortes de raison, naissent avant la 37e semaine complète de gestation. Or, les progrès de la science et de la technologie, par des soins de substitution de plus en plus poussés, permettent aujourd’hui de sauver des prématurés dits ’extrêmes’, c’est-à-dire ceux qui naissent à 23, 24 ou 25 semaines. […] Mais le problème avec ces cas extrêmes, c’est que les ’promesses de bonheur’ ne sont pas toujours tenues. Le sauvetage de ces tout-petits demeure une aventure, une aventure qui comporte la traversée de quelques passes dangereuses et des risques de naufrage. Le sort de ces prématurés est incertain et cette incertitude, on le comprendra, fournit ample matière à nourrir la détresse des parents et l’anxiété du personnel traitant. » (p. 58) Dans cette communication, on soulève les thèmes de l’autonomie parentale, de l’exigence de la justice, du bien-être du nouveau-né et de l’équilibre entre les sacrifices consentis et les résultats escomptés.