Dis-moi comment tu t’appelles et je te dirai qui tu es. Nom et illégitimité dans les institutions religieuses du Québec

Dis-moi comment tu t’appelles et je te dirai qui tu es. Nom et illégitimité dans les institutions religieuses du Québec

Dis-moi comment tu t’appelles et je te dirai qui tu es. Nom et illégitimité dans les institutions religieuses du Québec

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Référence bibliographique [3781]

Dufour, Rose. 2005. «Dis-moi comment tu t’appelles et je te dirai qui tu es. Nom et illégitimité dans les institutions religieuses du Québec». Dans Le nom dans les sociétés occidentales contemporaines , sous la dir. de Agnès Fine et Ouellette, Françoise Romaine. Toulouse (France): Presses Universitaires du Mirail.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette étude vise à « [...] mettre l’accent sur l’identité conférée par le nom, traite de l’insertion familiale et sociale d’hommes québécois qui se désignent eux-mêmes ’enfants et orphelins de Duplessis’ ». (p. 93)

Question :
« Si des personnes nées en milieu familial peuvent ne pas être socialement intégrées, qu’en est-il des personnes ayant vécu la majeure partie de leur vie en institution et qui, en plus d’être coupées de leur milieu d’origine, sont nées illégitimes, vivent dans le secret de leurs origines et ont été socialisées en institution? » (p. 95)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« J’ai étudié la situation d’une quinzaine d’hommes orphelins de Duplessis dans le cadre d’un programme de recherche mené au sein du CRI (Collectif de Recherche sur l’Itinérance, la pauvreté et l’exclusion sociale) sur les processus d’insertion, de désinsertion et d’exclusion sociale. » (p. 94)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


En prenant appui sur les informations données par les hommes qui ont participé à l’étude, l’auteure recense les différents processus d’attribution de chacun des noms de famille (les cas de patronymes paternel, maternel et non familial) et des prénoms (jusqu’à quatre), qui est (ce processus), selon elle, fortement ancré dans la tradition culturelle québécoise. Elle s’attarde également au processus de changement de nom, qu’il soit lié à la volonté individuelle ou fait par une institution. « [I]l apparaît clairement, cependant, que selon le statut de l’enfant, légitime ou illégitime, et selon la nature de son illégitimité, l’individu aura moins de noms et sera nommé différemment, s’éloignant ou se rapprochant ainsi d’une identité normative. » (p. 113)